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Notre rythme de vie actuel s’est considérablement accéléré ces dernières années. Aujourd’hui, nous avons accès à un nombre extraordinaire d’informations. Notre cerveau est sollicité sans répit. Tout va-vite, très vite ! Nos pensées prévoient déjà, demain, à cet instant. Est-ce que nous (hommes et femmes du 21e siècle) parvenons facilement à nous épanouir dans un tel environnement, de plus en plus exigeant ?
Ce n’est pas si sûr, pas si simple. Notre corps (notre formidable machine humaine) est parfois fatigué, épuisé. Maux de tête, stress chronique, dépression, Burn-out, épuisement, insomnie, douleur, hypertension, … La liste de nos maux s’allonge si l’on ne prend pas soin de notre corps, de notre vie. Il nous arrive de nous demander s’il existe un moyen pour nous ressourcer, retrouver notre vitalité, prendre soin de nous et des autres.
Avez-vous essayé la méditation ? Regardons de plus près les études scientifiques récentes au sujet de la méditation !
Les bienfaits de la méditation sur la santé générale validés par la science.
La méditation est pratiquée depuis la nuit des temps. En effet, des écritures indiennes indiquent que la forme la plus ancienne de la pratique est apparue environ il y a 3 000 ans avant Jésus-Christ. Mais ce n’est que récemment que la méditation a été l’objet d’études scientifiques.
1. Validation scientifique des bienfaits de la méditation sur l’hypertension.
À partir des années 1970, le travail de recherches du Docteur Benson, professeur à Harvard, a montré de façon empirique les bienfaits de la méditation. Les premières études ont été réalisées sur des patients hypertendus. Le Dr Benson et son équipe ont observé des résultats significatifs qui révèlent une nette amélioration de la santé de ces personnes hypertendues ayant pratiqué la médiation de façon régulière sur plusieurs semaines.
2. Bienfaits de la méditation sur notre patrimoine génétique.
Elizabeth Blackburn, biologiste moléculaire américaine, lauréate du prix Nobel de médecine en 2009, a réalisé des découvertes importantes dans le domaine du vieillissement cellulaire et des télomères, acteurs essentiels de la protection de l’information génétique. La chercheuse américaine a transmis des informations précieuses pour expliquer comment vivre plus longtemps en bonne santé. Elle a participé, le 28 septembre 2019, au colloque “Santé, Méditation et Conscience” organisé par l’Université Interdisciplinaire de Paris. La biologiste a exposé ses travaux, dont ceux de la découverte de l’augmentation de la taille du télomère, (la pratique de la méditation est un des moyens d’y parvenir) partie importante de l’ADN. (Ces séquences d’ADN répétitives sont là pour préserver l’intégrité de notre patrimoine génétique.) Petit rappel ! Au bout des chromosomes, il y a les télomères. La division cellulaire est un phénomène qui s’effectue tout au long de notre vie. Mais à chaque fois qu’une cellule recopie son ADN avant de se diviser, elle perd un petit bout de télomère, comme une photocopieuse qui rogne les marges du document original. Tant et si bien que ces protections finissent par s’user… La cellule arrête alors de se diviser et de fonctionner normalement : c’est le vieillissement cellulaire.
3. Les bienfaits de la méditation sur la diminution du stress.
Des chercheurs de l’Institut Max Planck, en Allemagne, ont étudié l’évolution du taux de cortisol dans les cheveux de participants à des stages de méditation (9 mois, 30 minutes par jour, 6 jours par semaine). Le cortisol, secrété par les glandes surrénales, est appelé « l’hormone du stress ». Il permet à un organisme de réagir lorsqu’il est confronté à des sollicitations brutales. Mais le cortisol, de façon permanente, à haute dose, provoque des désordres inflammatoires et abaisse les défenses immunitaires. Sous l’influence du cortisol, la contraction du cœur est augmentée, l’apport de sang aux gros organes privilégiés (d’où la frilosité, des mains et des pieds), les graisses de réserve se concentrent plus sur le haut du corps (abdomen, visage…), et nos défenses immunitaires affaiblies. Les résultats des scientifiques allemands, montrent qu’après 6 mois d’entraînement, le taux de cortisol avait baissé de 25 % et se maintenait ensuite à un niveau bas. S’entraîner à la méditation réduit le stress chronique.
Les bénéfices de la méditation sur le cerveau :
Les résultats du neurochirurgien Sara Lazar de l’hôpital général du Massachusetts mettent en évidence les bienfaits de la méditation sur le cerveau.
4. Relation entre méditation et matière grise.
Le docteur Sara Lazar a pratiqué une étude scientifique sur un panel de personnes pratiquant régulièrement la méditation et un autre de non-pratiquants. Les observations, ont mis en valeur une différence notable entre les tailles de certaines zones du cerveau du groupe de personnes pratiquant par rapport aux non-pratiquants. Sara Lazar s’est intéressée à la région du cortex préfrontal des pratiquants de la méditation. Ses études ont mis en avant le fait que les personnes, âgées de plus de 50 ans, pratiquants régulièrement, sur plusieurs semaines, présentait la même quantité de matière grise que celle de jeunes de 25 ans !
5. Lien entre méditation et cerveau.
La chercheuse Sara Lazar a mené une autre étude, toujours avec des pratiquants et des non-pratiquants de la méditation, pour voir si la pratique augmentait la densité du cerveau. Après huit semaines, le groupe qui méditait régulièrement présentait une augmentation des zones du cerveau qui régulent les capacités cognitives, la mémoire et les émotions.
6. Méditation et neuroplasticité.
Antoine Lutz, directeur de recherche à l’INSERM (institut National de la santé et de la recherche médicale) à Lyon, a effectué sa thèse de doctorat en neurosciences cognitives à Paris, en 2003. Il est chargé de réaliser des expériences sur des méditants experts, c’est-à-dire ayant au moins 10 000 heures de pratique – durée qui équivaut à la retraite traditionnelle bouddhiste de trois ans. Grâce aux techniques d’imagerie médicale, il compare l’activité cérébrale de méditants experts et novices. Il a montré que la méditation provoque des changements fonctionnels dans le cerveau : elle induit une réorganisation de l’activité neuronale. C’est ce qu’on appelle la neuroplasticité, c’est-à-dire la faculté du cerveau à être modifié – y compris dans sa structure – par l’expérience vécue.
On peut l’observer, par exemple, chez un pianiste professionnel ou un chauffeur de taxi parisien : la région cérébrale qui contrôle le mouvement des doigts pour le premier ou la mémorisation des rues pour le second est plus développée que chez un sujet ordinaire. « On peut entraîner certaines régions de notre cerveau comme on fait des exercices pour développer sa musculature, explique Antoine Lutz. La pratique régulière de la méditation a ainsi un effet physiologique sur le cerveau : cela se traduit par l’activation de certaines zones qui commandent notre attention, nos émotions, notre présence au monde et aux autres. »
Les motivations qui mènent chacun à la méditation divergent souvent. Pour certains, ce sera pour améliorer leur santé, pour d’autres faire baisser le stress, ou bien améliorer leurs capacités cognitives. Il existe bien une multitude de raison de commencer à méditer. Et chacun y trouvera une réponse intéressante. La science a montré que la pratique de la méditation est bénéfique pour le corps et le cerveau avec des résultats physiologiques observés et bénéfiques pour la santé ; la liste des bienfaits apportés par la méditation est longue : prévenir la dépression, éviter les rechutes dépressives, diminuer les ruminations, le bavardage mental et l’anxiété, calmer le flot de pensées, réduire le stress, se recentrer, … Aussi, les découvertes récentes de ces dernières années sur la plasticité du cerveau, sont très encourageantes. Quelle sera la prochaine découverte scientifique ?
Ne vous arrêtez pas aux bienfaits de la méditation.
Bien que tous les bienfaits de la méditation soient impressionnants et bénéficient aujourd’hui de l’aval de nombreuses études scientifiques, l’approche de DeRose Méditation est de pratiquer les exercices de méditation par plaisir et non pas en visant un bienfait particulier. La recherche de bien-être ou de détente peut être une première porte d’entrée, mais il serait dommage de s’en arrêter là et de passer à côté de toute la profondeur d’apprentissage de cette philosophie millénaire.
L’objectif de la méditation est en effet d’atteindre un haut niveau de concentration où les pensées s’arrêtent, qui permet d’être plus conscient et de mieux se connaître. Vous souhaitez vous initier à la méditation ? Découvrez les cours et les heures de méditation proposées par la DeRose Method et participez aux méditations guidées. Les séances de méditation se pratiquent en salle au centre de Paris ou en ligne. Les yeux fermés, vous focalisez votre pleine attention sur votre corps, sur votre respiration.
Les postures et les techniques de méditation (scan corporel, techniques corporelles), ainsi que la visualisation, pratiquées jour après jour, calment vos pensées et vous permettent de trouver une sérénité intérieure. La pratique méditative développe la pleine attention et la haute conscience. Elle calme aussi le mental. Le bien-être et la gestion du stress ne sont donc que les premiers signes d’une pratique de méditation bien réalisée. Dans la durée, c’est avant tout le plaisir de se concentrer et de se développer physiquement, émotionnellement et mentalement que l’on va rechercher.
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inspiré d’un article d’Eduardo Cirilo du Blog Viver em Alta Performance.
Rédigé par Sabine Haas