Atelier | Connaître ses Emotions pour se Réaliser

Voici le texte complet de cet atelier sur le thème des émotions :

On va démarrer tranquillement déjà par poser le contexte de notre atelier, qui est le démarrage de notre module sur l’intelligence émotionnelle. Donc, vous avez ici, les différents ateliers qu’on va suivre ensemble. Donc on est dans le premier. Celui de la semaine dernière était une introduction d’une certaine façon, pour poser un petit peu les outils, en tout cas techniques, les plus intéressants pour nous sur le chemin de la gestion émotionnelle. Si vous n’avez pas encore visualisé, il est en replay, celui de reprogrammer ses émotions. Et là, on va démarrer toute notre séquence d’ateliers en commençant aujourd’hui par connaître ses émotions pour se réaliser. On va essayer de poser des bases, d’identifier ensemble quelles sont les émotions récurrentes, quelles sont les émotions qu’on a l’habitude de déclencher, et à partir de là, on va essayer de mettre en place des stratégies pour travailler dessus. Donc, d’une certaine façon, c’est ici le lancement d’un travail qu’on peut faire ensemble sur deux mois, à peu près. D’une semaine sur l’autre, je vous donnerai des petits défis, des choses à faire. Et l’objectif, c’est qu’on ait un impact concret. Ce n’est pas de la théorie sur les émotions, c’est de la mise en pratique. Donc tout ce qu’on va voir ensemble, tout ce sur quoi on va échanger ensemble, l’objectif, c’est d’avoir un impact concret en terme de transformation de nos émotions.

Et je vais commencer du coup dans ce sens là tout de suite par vous poser cette question : qu’attendez vous de ce module sur l’intelligence émotionnelle? Que vous soyez arrivé un peu en parachute “j’ai vu de la lumière, je suis rentré dans le zoom” ou au contraire, que vous soyez déjà aguerri sur le sujet, que vous connaissiez bien la DeRose Method. Vous pouvez vous poser cette question. Ça va être intéressant de poser une intention de se dire si j’avais d’une certaine façon une baguette magique sur les émotions. Qu’est ce que je souhaiterais en fait? Qu’est ce que qu’est ce que j’en attends, qu’est ce qui est bon? Qu’est ce que j’aimerais voir arriver au niveau émotionnel et au niveau de l’intelligence émotionnelle? Je vous laisse ici une ou deux minutes pour commencer à écrire. Ça va être important dans notre atelier d’aujourd’hui.

Ces ateliers qui sont très participatifs. L’idée, c’est d’échanger ensemble sur les sujets. Je ne vais pas apporter énormément de contenu. Je vais vous aiguiller sur le chemin. Vous pouvez commencer déjà à vous poser cette question. Qu’attendez vous de ce module sur l’intelligence émotionnelle? Et dès que vous avez une idée à partager, vous pouvez activer directement votre micro. On va essayer de le faire de façon … Vous pouvez écrire directement dans le tchat si c’est plus facile pour vous, mais hésitez pas vraiment à activer votre micro pour partager ce que vous attendez. Ça va nous servir à la fois de savoir pour moi, de savoir ce que vous attendez et d’essayer d’aller dans cette direction, mais aussi pour vous en faite, de vous poser cette question et de voir si on arrive à travailler dessus. Donc, “parce qu’elle est intéressée pour mieux affronter les peurs”, donc ça sera un sujet à part entière. C’est d’une certaine façon centrale, fondamentale et on va comprendre tout de suite pourquoi sur les émotions, la question des peurs. On traitera en profondeur ce sujet. “Vivre avec plus de légèreté.” Patricia. C’est moi qui fais la voix de tout le monde. Vas-y Pierre. “Être meilleur dans mes relations avec les autres”. OK, meilleur dans les relations avec les autres, je te conseille dès maintenant d’essayer de qualifier ça. “meilleur” comment ? Ça consiste en quoi ? Commence à avoir quelque chose de plus palpable? Vas y, Mounia. “Apprendre à vraiment ressentir mes émotions. J’ai l’impression que j’ai tendance à les enfouir sous une montagne d’autres choses et donc vraiment être sur que je les ressens.” OK.

Donc on a la question dans le tchat d’hypersensibilité, d’observer les émotions pour gagner en conscience. Vas-y Caro “Ce que j’attends de ce module, ce que j’aimerais voir arriver, c’est là, clairement, je vois qu’il y a des vieilles habitudes émotionnelles qui sont vraiment internes et un noeud que je … Pas tant que je ne peux pas nommer mais qui est la. Et ce que j’attends, c’est de défaire le nœud et j’attends. Je sais qu’en défaisant ce nœud, il y aura un déploiement.

OK, c’est intéressant parce que tu vois ça sous forme, sous forme d’images. On va voir si … Tu nous diras ou de moi à quel point le noeud s’est défait ou pas. Anne-Christine : “comprendre comment mon cerveau et mon corps fonctionnent, avoir confiance en moi. Mieux gérer mes émotions, la frustration, me sentir mieux, me comporter mieux” OK.

Vous voyez qu’il y a beaucoup d’attentes ici convergentes. C’est intéressant parce qu’on a gérer le stress, la peur et l’inquiétude, la peur. Ça va être très complémentaire d’ailleurs de notre module. Le module ici et d’autres modules sur la gestion du stress. Là, on est dans le module Intelligence émotionnelle. La partie stress est une partie de l’émotion, comme on l’a traité beaucoup dans les deux derniers mois. On va s’attacher à d’autres choses. Si vous êtes intéressé particulièrement par la partie stress, n’hésitez pas m’écrire pour que je vous donne accès aux Replay du module précédent sur la gestion du stress. On a fait deux mois déjà de travail sur le stress et là, on est dans le module numéro 2.

J’ai une deuxième question et  je n’ai pas mal de questions pour vous pour nous faire réfléchir ensemble. D’où proviennent les émotions? Pourquoi on a des émotions? C’est pour être, ils posent tellement de problèmes d’une certaine façon, tellement de problèmes au quotidien, qu’on pourrait se dire “se serait peut-être plus facile, la vie sans émotions.” Pourquoi est-ce qu’on a des émotions, d’où est-ce qu’elles proviennent? Vous pouvez répondre tout de suite pas besoin de réfléchir longtemps sur le papier. C’est juste pour voir si vous avez des insights là dessus. “J’aurais tendance à dire que c’est inné, peut-être qu’une autre partie c’est acquis, je ne sais pas” Une partie innée, une partie acquis, ok.

“Pour créer des liens sociaux” dans le tchat, j’ai. “Un stimulus qui réveille notre histoire. C’est une phrase qui est digne d’un livre. Je vais vous donner ici une lecture. Désactivez bien vos micros quand vous ne parlez pas pour pas que ça ne fasse pas d’interférences. Je vais vous donner une grille de lecture ici qui est utile, pratique, on va dire concrète, mais il y en a d’autres. Il y a d’autres façons d’interpréter les choses. D’une certaine façon, les émotions sont insérés profondément dans le fait de vivre et d’interagir avec le monde autour de soi. C’est à la racine de soi dans le monde. Partir du moment où je suis en interaction avec le monde, ça m’émeut, ça me touche et donc je vais réagir. C’est comme des indicateurs d’une certaine façon, de ce que je suis en train de vivre avec l’extérieur et avec moi aussi. Une interaction entre ce dont j’ai conscience moi même et l’extérieur. Et il y a une partie dont j’ai conscience et toute une partie dont je ne suis pas conscient. Au niveau émotionnel.

Et pour aller plus loin dans cette réflexion, j’ai posé la chose suivante. Si on était un organisme primitif, primaire, basique, on aurait ici la chose suivante. On aurait notre rapport au monde de façon très simple, se jouerait autour du plaisir et de la douleur. Je veux explorer le monde autour de moi. Je pose ma main, ça me fait plaisir. J’y vais davantage. Ou je pose ma main, ça me crée de la douleur. Je m’en fiche. Donc de façon très simple, très fondamentale, le plaisir et la douleur sont les deux marqueurs les plus essentiels de notre rapport à la vie. Aujourd’hui, on a un tas de structures qui font qu’on se pose pas forcément ces questions. Par exemple, lorsqu’on a besoin de manger, on va au supermarché et on sait déjà que tout ce qui est en principe au supermarché est consommable. Sauf que quand on est dans la nature, ça se passe pas du tout comme ça. On doit être capable de goûter, de sentir, de percevoir, se dire “tiens, ça, ça me fait plaisir ou pas ?” Donc, je vais aller en direction de ça. Ce n’est pas agréable à l’odeur, c’est pas agréable au goût. C’est quelque chose dont je dois m’éloigner. De façon très simple, très basique, la base, le fondement se situe dans mon rapport au monde autour du plaisir et de la douleur. D’ailleurs, pour ça que lorsque le plaisir est très intense ou la douleur est très intense, toutes nos perceptions ne passent que par là. C’est très difficile de s’en abstraire parce que ça touche des choses instinctive, fondamentales, primaires à l’intérieur de nous. Et donc, on pourrait vivre d’une certaine façon, de façon binaire, autour de plaisir, douleur. Plaisir, j’y vais, douleur, je fuis. Sauf qu’on aurait un inconvénient ici, c’est qu’on ne serait pas capable d’anticiper si on a juste le plaisir et la douleur. Si vous avez un animal féroce qui arrive devant vous. Et que pour réagir, pour prendre votre décision, vous attendez le plaisir ou la douleur. Pour l’instant, il ne vous est rien arrivé. Vous voyez l’animal devant vous. Vous attendez, vous attendez qu’ils commencent à vous mordre pour que ça fasse mal. Maintenant, je vais, je vais m’échapper ou je vais me défendre. Donc, on a besoin d’un mécanisme d’anticipation, d’imagination pour anticiper le plaisir ou la douleur. La temporalité, elle naît à ce moment là. Plaisir et douleur, c’est extrêmement immédiat, instantané, mais la temporalité pour anticiper plaisir et douleur, c’est là que vont naître le désir qui anticipe le plaisir et la douleur, qui elle est anticipée par la peur. Donc, à la racine de notre rapport au monde, d’une certaine façon, il y a plaisir et douleur et dans sa temporalité, le désir et la peur. De façon très fondamentale, basique. Et on peut considérer que derrière toutes les émotions, tout le spectre des émotions nées à partir de là, on ne peut pas mettre sur le même niveau, d’une certaine façon, désir et peur et les autres émotions qu’elles ont un aspect beaucoup plus instinctif, immédiat, primaire d’une certaine façon. Même s’il y a une forme de temporalité, on est encore dans quelque chose de très inconscient, de très instinctif, de presque animale, voire d’animal. Très souvent, on réagit par la peur ou par le désir de façon très impulsive, peu réfléchie, peut conceptualisée, peu pensée peu appropriée. On n’a pas eu le temps de s’approprier, de prendre quelque chose. Et donc c’est à partir de là de cette réflexion que je suis en train de faire ici, que l’on peut poser, on peut commencer à poser ici ensemble, le spectre des émotions que je vais vous montrer ici. À nouveau, ce spectre, je l’ai construit moi même. Il y a d’autres façons de l’interpréter, d’autres théories sur les émotions, etc. Notre seul objectif, en somme, c’est que ce soit pratique et que ça nous permette ensuite d’avancer. Je vous partage ce spectre des émotions. D’ailleurs, si vous avez, si vous voulez le compléter avec moi, travailler dessus avec moi, je serais ravi. Donc, j’ai distingué ici d’un côté l’intensité, j’ai mis plus et moins simplement pour schématiser. Le plus c’est d’une certaine façon ce qui est léger les émotions légères, le moins les émotions lourdes. Au lieu de parler de positif ou négatif, il y a des choses qui sont plus légères dans notre vie, des choses qui sont plus lourdes, plus denses. Et d’un côté, du schéma impulsion instinct immédiat, comme je vous l’ai décrit ici, je pense que vous avez bien compris la mécanique au début de ce graphique. Plaisir, douleur, désir, peur. Et de l’autre côté, à l’inverse de cet axe là, le temps long. L’appropriation. Et donc, d’une certaine façon, pour qu’on s’y repère. J’ai distingué ici les sensations plaisir, douleur des émotions que j’ai appelé ici, primitives ou primaires, et même d’ailleurs mettre le mot primaire plutôt primitif. C’est peut être encore plus le clair. Désir, peur et ensuite le spectre des émotions qui s’ouvrent ici avec des émotions qui sont les plus communes, qui sont la joie, le calme, la tristesse, la colère. D’un côté, joie et calme, de l’autre côté tristesse, colère. Des émotions plus légères et les émotions plus denses, les émotions plus vers l’intérieur ou plus vers l’extérieur. Et on va décrypter ça juste après. C’est ce qu’on va analyser ensemble. Et ensuite ces émotions là, à un moment donné, dans notre rapport au monde, donne des sentiments. Quand on s’approprie ses émotions, ça donne des sentiments : passion, amour, dépression, haine. Et de la façon la plus durable et dans le temps long, on peut tendre vers des états : état de bonheur, état de malheur. À nouveau, c’est une interprétation. Vous pouvez la challenger, vous pouvez proposer des compléments, etc. J’ai essayé à partir de là parce que ça donne les bases, de caser un peu toutes les émotions qu’on peut recenser en termes de vocabulaire. C’est vraiment une question de vocabulaire parce que le rapport au monde se construit autour des mots qu’on va poser sur ce qu’on ressent. Il faut voir que c’est des mots, tout ça, c’est pas le réel, c’est les mots qu’on a posé. On a posé le mot joie autour d’une certaine quantité d’expériences que les gens ressentaient. Ils avaient tendance à appeler ca joie.

Tendance à appeler ça calme ensuite, tristesse, colère, etc. Donc, c’est beaucoup une question sémantique à partir du moment où on veut mapper, on veut, on veut cartographier l’ensemble des émotions. Donc, j’ai commencé à jouer à ce jeu là. Je pourrais vous, je vous transmettrai les slides si vous voulez comme ça, vous verrez un peu ce que j’ai posé ici. Donc autour de joie, il y a différents niveaux de joie. Parce qu’il y a différents niveaux d’intensité. Par exemple, si on prend la joie de la satisfaction, la joie, l’euphorie dans le calme, la tristesse, par exemple, au milieu, ici, déception, chagrin, tristesse, abattement, désolation. D’une certaine façon, c’est la même émotion avec différents niveaux de puissance, donc peut la rassembler autour de tristesse. Et en faisant ce travail là, j’ai senti la nécessité d’ouvrir une nouvelle catégorie à l’intérieur de la catégorie émotions qui sont des élans, presque des sentiments qui seraient entre émotions et sentiments. Il y aurait des choses encore plus plus installées, plus fortes que les émotions, mais pas encore dans les sentiments comme ceux qu’on a posé jusqu’ici.

On va ici repartir sur une interprétation de tout ça, plus simple, plus schématique, pour avancer. Je vous donne déjà aussi la possibilité de, si vous avez des remarques ou des ou des questions sur ce schéma, allez-y, n’hésitez pas à prendre la parole et à écrire dans le tchat. “J’ai une question. Est-ce que tu considères que du coup tout désir, toute joie, tout est calme, passion ou amour découlent du coup d’un plaisir primaire, et pareil pour ce qui est en dessous de l’axe des X, ça découlerait toujours d’une espèce de douleur consciente ou inconsciente?” Je pense que la plupart naissent plutôt du désir et de la peur pour une recherche de plaisir ou une recherche de douleur. Que d’une certaine façon, la vie pour moi, c’est pour ça que je montrais à l’origine et je montrais l’image au départ d’une, de ce mouvement ici qu’on peut avoir chez les méduses que, d’une certaine façon, la vie est expansion et croissance. Et quand cette croissance se fait, il y a du plaisir quand on est connecté, quand on vit des choses agréables, il y a du plaisir. Et qu’à l’inverse, il y a des mouvements de destruction qui nous font mal, qui nous abîment. Et il y a ces mouvements un peu fondamentaux. Et dans ce sens là, oui, le plaisir va avoir tendance à apporter la joie. Mais il y a aussi beaucoup de, on peut prendre le schéma aussi en partant avant de vivre le plaisir, avant de vivre la douleur dans sa temporaire, dans cette temporalité du schéma, que beaucoup d’émotions vont venir, de la peur et du désir. C’est ça qu’on approfondira dans d’autres ateliers, puisqu’on aura l’atelier uniquement sur la peur. On approfondira cette question de désirs et des peurs et pourquoi elles sont à l’origine d’énormément de choses et comment travailler dessus. C’est à partir un peu de ce schéma là qu’on va rentrer en profondeur dans chaque atelier, sur différents sujets. Le sujet de la semaine prochaine, c’est justement colère et tristesse, mais on va déjà commencer à travailler dessus aujourd’hui. Ça va, c’est clair pierre ?

“Oui, mais alors, du coup, je me disais, mais peut être que tu l’aborderas après, si c’est le désir et peur entre guillemets d’abord, ça veut dire que c’est d’abord l’acte d’anticipation. Et du coup, je pensais juste à ça.” Pas forcément, il ne faut pas forcément penser à d’abord ou après, parce que le désir donne déjà du plaisir. L’anticipation du plaisir offre déjà un plaisir et l’anticipation de la douleur donne déjà de la douleur et de l’inconfort. Tu as très peur de quelque chose. Tu commence déjà à l’imaginer. C’est déjà réel. Donc, c’est beaucoup plus imbriqué les deux notions d’anticipation et de vécu que schématiquement séparées. Et le plaisir peut amener à imaginer encore plus de plaisir, la douleur peut amener à imaginer encore plus de douleur. Donc les deux sont assez proches en réalité. Et on verra dans d’autres ateliers que le désir et la peur eux mêmes sont très proches. Beaucoup plus que ce qu’on imagine. On pense souvent séparés. J’ai mes désirs, j’ai mes peurs. C’est beaucoup plus imbriquées que ça. C’est souvent ce qu’on désire le plus qui nous fait aussi peur. Parce que tout ce schéma là est la rencontre d’une certaine façon de soi, avec l’altérité, avec le monde. Et donc, on désire un certain nombre de choses dans le monde. Mais on en a peur aussi. Des choses qui nous font peur, car on ne maîtrise pas, on ne contrôle pas le réel. On va revenir ici là, c’était notre moment un peu plus large, réflexion un peu plus philosophique, mais on va revenir sur des choses plus basiques et plus applicables dans notre quotidien, qui est ce petit schéma sur les émotions. Et là, on prend deux indicateurs : les émotions légères et les émotions denses. À nouveau, je ne parle pas des émotions positives ou négatives parce que d’une colère peut naître des belles choses, peut être des choses très constructives dans votre vie, si vous savez en faire quelque chose, éventuellement, une tristesse aussi. L’idée, ce n’est pas de décrier et de se dire la tristesse est mauvaise. Par contre, elle est plus dense, elle est plus lourde, elle a un impact qui est différent. Le calme et la joie sont plus légers d’une certaine façon. Et dans l’autre sens, notre autre indicateur ici des choses plus internes, des choses plus externes.

On pourrait discuter de ça. Il peut y avoir une joie qui est interne, une joie qui est plus partagée que les autres. La tendance, c’est que la joie s’exprime plus vers l’extérieur, le calme est un mouvement plus vers l’intérieur. Et là, vous allez essayer de faire la chose suivante. Vous allez essayer de déterminer quel pourcentage dans votre vie vous avez de ces 4 grandes émotions. Pour arriver à peu près jusqu’à 100 cent. Combien de pourcentage de votre temps vous êtes calme? Combien de pourcentage du temps au quotidien vous vous sentez de la joie? Quel pourcentage de votre temps vous sentez de la tristesse? Et quel pourcentage de votre temps vous ressentez de la colère? Je vous laisse ici quelques secondes pour faire ce travail là.

Ce qui va être intéressant, c’est de commencer à mettre en relation aussi que d’une certaine façon, les choses sont connectées. Si vous allez plus vers l’intérieur, la tendance c’est que calme et tristesse, soient dans votre quotidien. Si vous avez l’habitude d’aller plus vers l’extérieur, la tendance, c’est que joie et colère aussi se rejoignent. Donc vous pouvez voir que si, à nouveau, ce n’est pas un pourcentage exact, bien sûr que vous êtes en train d’identifier si c’est plus pour vous, une connaissance de soi, une identification. Il n’y a pas une mesure exacte, mais vous pouvez percevoir que si vous en mettez plus d’un côté en général ça en enlève de l’autre. Si vous allez beaucoup vers l’extérieur, beaucoup vers l’intérieur ou si vous êtes, vous êtes dans des moments plus denses ou dans des moments plus légers.  20 calme, 10 joie, tristesse 50, colère 20. 55 Calme. D’accord. 55, 35, 1%de tristesse, 9 Colère. Ce qui peut être intéressant parfois, c’est d’aller voir chez les collègues et si vous voulez développer quelque chose, d’essayer de voir ceux qui l’ont déjà naturellement et d’essayer de faire comme eux. Si on identifie les caractéristiques de ceux qui n’ont pas de tristesse du tout au quotidien, il y a des chances que dans leurs habitudes, dans leur quotidien, dans leur façon de voir le monde, etc, il aient mis en place certaines choses que l’on aimerait bien mettre en place. L’intéressant, c’est qu’on a des répartitions ici très différentes d’une personne à l’autre. “Moi, j’ai une question. J’ai deux questions. Je vais commencé par la première. Là, j’ai mis mes pourcentages, mais moi, j’ai l’impression que souvent, la colère chez moi, c’est mon tout facile qui masque en fait les autres émotions. Et typiquement, j’ai vraiment observé que ce n’était pas simple pour moi d’être triste et que souvent, la colère masquait en fait une tristesse que je n’avais pas envie de ressentir. Donc, c’est pour ça que mes pourcentages, à quel point ce que je suis lucide sur ce que je ressens vraiment. Mais ça, c’est la première question. Et ma deuxième question est ce que le but, c’est de ne pas ressentir de tristesse ou de colère? Je ne pense pas plein d’émotions désagréables. Je ne pense pas que c’est ça le but. Quel est ton avis sur le but?” Ok, alors la première question, c’est justement le chemin qu’on va essayer de suivre ensemble. Une fois que vous identifiez ces pourcentages, vous allez commencer à creuser derrière. Pourquoi vous ressentez ça? Quelle situation déclenche ce genre d’émotions? Et sur le chemin, vous allez pouvoir vous rendre compte que la colère est liée avec telle chose chez vous. Une frustration vis à vis de telle chose, telle chose que vous aviez la tendance de déclencher en colère plutôt qu’en tristesse. Il y a des théories qui disent qu’en effet, c’est parfois de la colère et une tristesse cachée. Mon interprétation, c’est plutôt une façon de réagir à quelque chose qui ne va pas bien et qu’on aimerait que parfois, on a l’habitude de le transformer dans un sens ou dans l’autre. Mais éventuellement en enlevant la colère qui nous maintient en mouvement et en activité, oui, on va se retrouver plus vers l’intérieur et on va être confronté peut être plus à la tristesse. Mais je dirais que c’est intéressant quand même de séparer les deux dynamiques qui me paraissent être à traiter, malgré tout. Si on travaille sur la tristesse, je ne dis pas forcément que ça va gérer la colère. Ça dépend des cas. Il y aura des cas où c’est très imbriqué, les deux sont très proches, mais je dirais que ça reste deux dynamiques qui sont intéressantes à traiter aussi séparément pour se faciliter la vie. Mais là, on accède un peu philosophique. Il faudrait rentrer dans peu dans le concret. Se dire, “ma colère est liée à ça…”D’aller plonger dedans et d’essayer de comprendre ce qu’on ce qu’on peut gérer. Pour répondre à ta deuxième question “est ce que l’objectif, c’est de ne pas ressentir?” Bah alors déjà, c’est pas possible. Tant qu’on va être en vie, on va ressentir. Donc, la seule façon de pas ressentir, ce serait de nier. Donc ça ne peut pas être une bonne stratégie. Et au contraire, on va essayer de vivre plus, d’être plus en interaction, de créer plus de liens, puisqu’on a vu que ce spectre des émotions d’une certaine façon est né à partir de l’interaction avec le monde. Plus on va être en interaction, plus on va ressentir des choses. Et donc, le but, c’est peut être même de sentir plus que de sentir moins. Par contre, c’est de savoir mieux gérer. Et c’est ce qu’on va essayer de faire ensemble si, au fur et à mesure des mois, quand on va travailler la semaine prochaine sur la question de la colère, comment est ce qu’on gère? Comment est ce qu’on canalise? Comment est ce qu’on le sublime? Les choses, au lieu de les vivre et de les garder à l’intérieur de soi ou au lieu qu’elles explosent, qu’est ce qu’on peut faire avec? Mais je dirais que selon moi, l’objectif n’est pas de sentir moins. Peut être même de sentir plus, en tout cas, de ressentir plus, de percevoir davantage, d’avoir davantage conscience de ses émotions. “Sentir plus la douleur, s’y connecter davantage”, pas forcément Sophie. Parce que la capacité à gérer les émotions, c’est aussi la capacité à amener l’attention dessus ou  amener l’attention sur autre chose aussi. Changer de canal. Dans certains cas, il va falloir traiter, amener l’attention dessus et dans d’autres cas, plutôt amener l’attention sur autre chose. Si je prends la question très basique du physique, vous êtes en train de courir et vous avez mal quelque part, j’ai mal aux jambes. Par exemple, vous êtes en train de faire un marathon. La douleur arrive. Deux façons de la traiter. Les deux sont valables. Une, c’est amener l’attention sur la douleur pour que le corps se mobilise et travaille dessus si on a envie de le régler. Autre stratégie, amener l’attention sur tout autre chose pour ne pas y penser, qu’on continue à avancer. Donc, ça dépend des cas. En tout cas, c’est d’être plus conscient du processus. Mais pas forcément de se focaliser sur la douleur qui va la faire grandir, surtout si on est dans la plainte d’une certaine façon. Si vous êtes dans la douleur en vous plaignant de la douleur, la tendance c’est qu’elle se grandissent. Par contre, si vous amenez l’attention pour traiter les choses, c’est intéressant pour exprimer, pour faire quelque chose avec. Là, on va avoir un outil intéressant. Après c’est une questions large Sophie. Je ne sais pas si j’ai répondu à ce que tu, ce que tu attendais ou … “Oui, je vous remercie. En effet, je pense que c’est un sujet qui gagnerait à être développé. Ce n’est pas l’occasion ce soir, mais je vous remercie. Ça m’a éclairé.” Je te donne des pistes de réflexion là dessus.

 (26:50)

La suite de notre réflexion maintenant, c’est : quelles sont les situations, actions, activités qui ont tendance à activer chacune d’entre elles? Donc, vous reprenez ici le schéma juste avant : calme, joie, tristesse, colère. Qu’est ce qui a tendance à activer ça chez vous? Donc là, on commence à faire ce travail que je décrivais à Mounia juste avant de se dire “OK. J’ai à peu près ce panorama, ce schéma émotionnel. Qu’est ce qui déclenche ça chez moi? J’ai commencé à avoir plus de conscience.” Déjà, vous remarquerez que souvent il y a des émotions qu’on ressent, on n’en a pas conscience. On a donné des pourcentages ici. C’est aussi parce que parfois, on n’est pas attentif à ce qu’on ressent en termes émotionnel. Mais disons les moments où vous en avez conscience. Selon vous, qu’est ce qui le déclenche? Commencez à poser ici. Là vous n’avez pas besoin de partager, c’est plutôt pour vous. Commencez à réfléchir chacune des dimensions calmes joie, tristesse, colère. Qu’est ce qui a tendance à déclencher ça chez vous? Démarquez de façon large : situation. Ça peut être des choses dans lesquelles vous êtes plongés. Ça peut être des actions et des activités que vous faites au quotidien. Vous pouvez identifier aussi éventuellement à travers ça des concepts, des idées. C’est l’idée de je me rends compte que toutes ces actions que je pose pour la joie, elles ont en commun le fait de me sentir, par exemple connecté, de me sentir ceci, de me sentir cela. Je ne développe pas trop pour que vous ayez vos propres réponses, et pas les miennes. “En fait, le calme je ne le vois pas comme une émotion. C’est plus comme un état naturel et en l’occurrence, dans le concept et dans mon expérience, je dirais que rien ne déclenche le calme.” Je suis d’accord, je suis d’accord avec toi d’une certaine façon. D’une certaine façon, le calme quand il est, la colère quand elle revient au point de non colère, on revient à un calme. On peut décrire le calme comme une absence éventuellement d’émotions. On peut, mais on peut aussi amener le calme dans une autre interprétation. C’est pour ça que je disais que ça dépend beaucoup de la sémantique. Mais l’interprétation de sérénité, sensation vraiment de connexion, d’être bien, de se sentir bien. Donc, si tu amènes le calme dans ce sens là, un calme où il y a du bien être derrière, là, on est plus dans quelque chose de… Qu’on peut appeler d’émotions. Mais je suis d’accord avec toi que la question se pose de poser le calme comme une émotion. Mais d’une certaine façon, ce qu’on cherche à développer, ce qui est le plus agréable de ressentir au quotidien, c’est la joie et la sérénité, la tranquillité. Un mouvement vers l’intérieur de bien être, un mouvement vers les autres aussi de bien être qu’on peut appeler calme et joie. Mais à nouveau, on est pauvre en termes de vocabulaire sur les émotions. C’est les mots qui ont été posés dans notre culture sur les ressentis. Ce n’est pas la panacée de ce que sont les émotions. Et une autre chose intéressante Pascal a remarqué là dessus, c’est que dans ta structure, c’est un état presque naturel. Et peut être dans tes pourcentages, tu as posé 80% ou quelque chose comme ça sur le calme. Mais pour d’autres personnes, pas du tout. D’autres personnes sont en permanence en train de ressentir justement des oscillations, des variations qui les amènent plutôt de la colère à la joie, la tristesse et leur quotidien est fait de grandes montagnes russes. Et pour eux pour revenir au calme, ils ont besoin vraiment d’identifier tous les éléments. Toi peut-être, c’est plus facile d’identifier les quelques éléments qui font que, en effet, tu es dans le calme et ton défi va être sur d’autres choses. Sans doute. Là, c’est un travail qu’on entame aujourd’hui, qui est un travail de connaissance de soi, en fait, d’observation de ce qu’on ressent et pourquoi on ressent les choses. Parce qu’à partir de là, vous allez avoir un certain nombre d’insight, de clés qui vont vous indiquer qu’est ce que vous avez besoin de développer au quotidien pour vous sentir mieux.

Et donc, ici, la question qui vient après, c’est déjà qu’est ce que vous aimeriez ressentir? Parce qu’en effet, certains peuvent me dire “mais moi, la tristesse, finalement, j’ai quand même envie de la ressentir”. On peut respecter toutes les possibilités là dessus. Qu’est ce que vous aimeriez ressentir? Avec quelle émotion vous avez envie de ressentir? Je vous ai posé, bien sûr, la possibilité un peu évidente, mais vous pouvez changer cet énoncé là. Je vous ai mis comment devrait être votre quotidien pour ressentir plus de calme et de joie. Mais si c’est un autre mix que vous voulez ressentir, n’hésitez pas le poser sous d’autres mots qui vous correspondent davantage. Mais si vous voulez comment devrait être votre quotidien pour ressentir les émotions que vous avez envie de ressentir? Puisque vous avez identifié dans ce tableau émotionnel, quelles sont les activités, les actions, les situations qui vous conviennent ? Qu’est ce qui vous manque peut être dans votre quotidien pour aller dans cette direction là? Et là parfois, il y a des choses très évidentes qui arrivent. Il y a telle chose qui me fait tellement de bien, mais je ne le fais pas. Et n’hésitez pas ici à aller dans les détails. A construire déjà une image concrète, ça va nous servir de guide dans les deux prochains mois. Parfois, les réponses, vous les avez déjà en réalité pour changer votre panorama émotionnel. Mais il faut les poser, faut les clarifier, il faut avancer de façon concrète dans cette direction. Et vous allez maintenant exercer ça si vous le souhaitez, dans les prochaines semaines, au tour dans un premier temps d’un changement. Il y a peut être un certain nombre de choses que vous avez déjà identifiées, vous allez commencer à marquer de façon large ici, “comment pourrait être votre quotidien?” etc. Commencez par une chose, définissez un changement avant de les faire tous, éventuellement, s’il y en a beaucoup, mais définissez un changement qui soit concret, que vous puissiez écrire, je sais pas, “j’aimerais, je ne sais pas, vivre plus connectés au monde” etc. C’est trop abstrait. Un changement, une chose “me lever à telle heure, faire telle chose, écrire, parler trois fois par semaine”. Le plus concret possible, “recontacter telle amie, telle personne”. Chose la plus concrète possible, concret, facile à mettre en place parce qu’on va essayer de prendre le goût ici au changement, de percevoir que le changement peut être rapide, donc prenez dans un premier temps, une action qui soit facile à mettre en place et qui ne dépend que de vous. Parce que si vous commencez à poser quelque chose ou relativement que de vous, vous savez que vous êtes capable d’obtenir avec les autres. Si c’est “rencontrer plus mes amis”. Ça dépend aussi d’eux, mais si vous avez l’habitude de les voir, ce sera pas difficile. Si c’est voir un ami avec qui vous n’avez pas parlé depuis 10 ans, c’est plus compliqué. On ne va pas poser ici comme première action. Première action ici, on va essayer de poser un changement concret, facile à mettre en place et qui dépend que de vous.

“Donc, le point, c’est qu’est ce qu’on devrait faire ou sentir plus l’émotion qu’on veut ressentir c’est ça?” Exactement. Et que tu poses une chose très concrète de dire “voilà, je vais expérimenter, changer mon quotidien sur telle chose”. Ça nous remet pour ceux qui ont déjà fait le module 1 sur le stress, à la question des changements d’habitudes. Le travail qu’on avait déjà fait sur le changement d’habitude, mais là, on peut démarrer ici et se poser, et se dire “est-ce que je suis capable d’identifier une chose qui me ferait du bien et de la faire effectivement?” C’est ça qui va faire toute la différence dans notre module.

Si vous comprenez les réflexions, mais qu’il n’y a pas de tentative et de changement concret dans votre quotidien, la transformation émotionnelle va se faire assez peu. Si d’une semaine sur l’autre, on essaie de mettre en place des choses et qu’on les partage et qu’on construit ensemble et qu’on réussit à construire des réussites ensemble, là il va se passer quelque chose. Est-ce que vous avez tous réussi à identifier quelque chose? Levez la main ceux qui ont réussi à le faire. Il y en a qui ont réussi, mais qui ont le visage dubitatif, n’hésitez pas à me poser des questions. Si vous n’avez pas encore réussi à identifier, vous ne voyez pas du tout de quoi il s’agit. En tout cas, pour 99% d’entre vous, ça a l’air d’être déjà bien bien définie. N’hésitez pas à retravailler là dessus après l’atelier. Prenez tout le temps que vous voulez pour réfléchir à ces questions posées pour écrire. Et on va avancer ici ensemble, sur maintenant des réflexions et essayer de nourrir cette réflexion. Marianne, si vous voulez dire quelque chose. “Ouais, enfin, moi, j’ai une difficulté. Je sais, je, je sais comment je sais ce qu’il faut que je change, mais je ne sais pas comment. Dans mon cas, il faut que je laisse plus de place au plaisir dans ma vie. Mais je suis tellement habituée à fonctionner selon les obligations. L’heure à laquelle il faut se lever, manger. Et j’ai des enfants, donc des heures de repas précises, des heures de coucher précises, etc. Que je ne sais pas comme action, je me suis mis de me faire plaisir une fois par jour, mais je ne sais même plus ce qui me fait plaisir aujourd’hui.”

C’est un travail extrêmement intéressant qui peut se jouer ici, en effet, pendant les deux mois. Commence par quelque chose qui te vient de très simple, tu retiens telle action. “Qu’est ce que j’aime faire? Qu’est ce que j’ai aimé faire? Et ce que c’est prendre une activité, ce que c’est lire. Est ce que c’est écrire? C’est avoir à dix minutes pour moi? Est ce que c’est d’aller chercher des choses très concrètes? Vraiment, du quotidien? Est ce que c’est allé boire un verre avec une amie? Est ce que c’est passer un temps finalement de qualité avec les enfants qui ne soient pas dans la cour? C’est simplement être en train de faire des choses qu’on doit faire ?” Essaie de te demander indépendamment de tout ce qui est dû. Qu’est ce que tu ferais sans devoir, justement, sans devoir le faire? Par simple plaisir? Parce que ça, c’est extraordinaire pour notre quotidien. On verra un jour. On travaillera d’ici quelques mois sur la créativité, sur l’intuition. Et une des choses les plus intéressantes pour nourrir la créativité et l’intuition, c’est faire des choses sans objectif, par simple plaisir de le faire. Aller se balader dans le parc juste parce qu’on a envie d’aller se balader dans le parc, peut être peut déclencher nos meilleurs moments d’intuition et de créativité. Hélas, sur cette question de se faire plaisir, ça peut être ça, ça peut être aller marcher, ça peut aller faire du vélo, ça peut être. Et progressivement, puisque tu t’en es déconnecté de ce plaisir, alors qu’on voit à quel point aujourd’hui, c’est fondamental puisque dans notre rapport au monde, c’est un indicateur qu’on va dans la bonne direction. Commence à réapprivoiser ça, à trouver des choses et on en trouvant un, on commence à lui donner un peu plus de place. Et puis on en trouve un autre et on redonne plus de place progressivement. Pas à pas. Ce que je te conseille, c’est de faire d… Puisque si on pose la grande idée plaisir, c’est trop abstrait ou ça demande, ça a l’air de demander un changement incroyable, commence par des petites choses. “Merci”.

Et je trouve intéressant, je trouve intéressant comment tu l’as posée de se dire au quotidien dire chaque jour, ça c’est intéressant en terme de changement d’habitudes. Tout ce qui est quotidien va avoir une force, va justement s’accumuler et commencer à prendre de l’ampleur dans votre vie. D’autres d’entre vous veulent partager ce qu’ils ont posé ou un doute qu’ils ont sur l’action que vous voulez mettre en place?

“Je veux bien poser une question” Vas-y Christine. “L’autorisation en faite, ça rejoint peut-être ce qui vient d’être dit, c’est s’autoriser réellement devant le flux de priorités, de d’obligations à remplir dans un quotidien. J’ai cette tendance à toujours reporter, mais hélas de façon infinie, et la chose n’arrive jamais. Donc, c’est peut-être un peu la question qui vient d’être posée. Donc je suis désolé si c’est le cas, mais je pense que l’autorisation pour moi est très complexe.” Ben oui, tu as raison. Et c’est pour ça que je conseille aussi d’aller petit à petit parce que ça touche forcément un tas de schémas psychologiques et de rapport au monde, etc. Mais si on a cette décision, on voit clairement. “J’ai envie de me donner plus de plaisir au quotidien”. On va s’autoriser d’abord puisque comme tu l’as dit, tu l’as bien posé. Le fait de s’autoriser est compliqué. S’autoriser un tout petit peu d’abord. Et aller voir ce qui se passe, aller voir si on vit mieux avec ça, si on est content de ça et ça va être le début d’un cercle de changements d’habitudes. Ce qu’on a fait cette première action,  on en a la satisfaction. On a le retour positif, mais ça commence à prendre un peu plus d’importance dans notre quotidien. “Ok merci encre.” Mais il y a forcément des questions psychologiques complexes derrière. Je ne dis pas que la tâche qu’on se propose dans les deux mois d’avoir un impact concret sur nos émotions ne dit pas que c’est facile. De mon expérience, si on y met de l’énergie, de l’ intention, on va arriver à des changements intéressants. Mais ça demande un effort d’une certaine façon de faire bouger nos habitudes. Donc, pour continuer cette réflexion ici, une question qu’il est intéressant de se poser et que vous vous êtes tous déjà posé d’une certaine façon, mais on va se la reposer si c’est : de quel temps vous avez besoin vers l’intérieur et de quel temps vous avez besoin vers l’extérieur. Ce que vous voyez que cette logique, cette dynamique des émotions, dépend beaucoup de ce qu’on vit à l’intérieur de soi. Est ce qu’on vit à l’extérieur et en général, on a des besoins dans les deux sens. Et donc, est ce que vous avez des temps de qualité vers l’intérieur? Est ce que vous avez des temps de qualité vers l’extérieur? Sinon, ça va être difficile d’avoir un bon épanouissement émotionnel si tout est rempli et rempli, en effet, de devoir rempli d’obligations remplies de choses exigeantes qui peuvent vous faire plaisir par ailleurs.

Mais oui, il y a très peu de temps, simplement les choses d’espaces vers l’intérieur et d’espace vers l’extérieur. Vous pouvez vous poser cette question dans votre profil parce que ça, ça varie beaucoup d’une personne à l’autre. Certaines personnes m’ont posé “moi, j’ai besoin en fait 80, 80, 90% de ce qui me ressource vers l’intérieur, c’est d’être seul, c’est d’avoir du temps pour moi, c’est de me balader, c’est de lire.” Et d’autres, c’est le contraire. “90% de ce qui me ressource c’est d’aller voir les autres, c’est de me connecter, c’est d’aller danser, c’est d’aller rire.” Mais cent pour cent d’entre nous ont besoin des deux. On a jamais besoin de uniquement la connexion vers l’intérieur, ces deux connexions vont être les deux mouvements fondamentaux qui vont permettre l’épanouissement des émotions 50/50. Donc là, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. C’est d’identifier chez vous ces deux mouvements et de voir ce qui vient remplir, ce qui vient nourrir ces deux mouvements là.

C’est très lié à ce qu’on a posé avant sur les émotions. C’est pour continuer à avoir des réflexions, les insights sur tout ça. Ça dépend beaucoup de la personnalité de chacun : personnalité plus extravertie, plus introvertie. Et dans ce sens là, sur la partie de l’intérieur de ce temple pour soi, vous avez un outil extraordinaire. Qui sont les pratiques de la DeRose Method. Donc vous avez en fait tous les ingrédients pour avoir du temps. Cette connexion à soi, retour vers soi pour se sentir bien déclenché. Sérénité, calme. Et joie. C’est exactement ce qu’on fait dans nos pratiques tous les jours ensemble. Et là, je vous ramène à l’atelier de la semaine dernière où on a posé respiration, relaxation et visualisation comme les meilleurs outils de transformation émotionnelle. N’oubliez pas ce qu’on a vu la semaine dernière. On va rajouter ce qu’on a vu la semaine dernière à ce qu’on va faire ensemble. Vous avez ici des outils extraordinaires pour transformer votre état émotionnel. Le rythme de votre respiration qui change, la relaxation, la visualisation, tout ça vont permettre de vous mettre dans les émotions que vous souhaitez.

Et au passage, en plus de ça, on fait un travail de prise de conscience, beaucoup d’entre vous ont identifié qu’il voulait être plus conscients de leurs émotions. Pour être plus conscients des émotions, il faut amener l’intention à l’intérieur de soi. Essayer de voir ce qu’on est en train de ressentir. C’est exactement ce que fait notre cours. Dans le cours de 30 minutes ou d’une heure, vous commencez par fermer les yeux, amenez l’intention à l’intérieur de vous, d’abord sur votre corps et sur votre état. Donc vous gagnez en capacité d’observation. Et cette capacité d’observation va vous donner une possibilité de travailler sur les émotions. A partir du moment où vous les percevez, que vous avez la capacité, à travers différents outils, de transformer votre état émotionnel, vous gagnez en capacité de gestion. Et à nouveau, ce n’est pas de nier l’émotion, c’est à dire elle n’est pas là, mais c’est avoir une meilleure capacité de la transformer. Et là, vous avez techniquement les trois meilleurs outils dont vous pouviez rêver pour transformer les émotions et donc je vous invite à en user et abuser.

Connectez vous ici au quotidien. Vous avez les cours ici à la fois 30 minutes et d’une heure qui font ce travail de transformation émotionnelle au quotidien. Et quand vous l’avez très régulièrement dans votre quotidien, la structure émotionnelle a tendance à changer. Que vous y réfléchissiez ou pas, d’ailleurs. Là, ensemble, on va en plus réfléchir dessus, le mettre en perspective. Donc on va accélérer ce mouvement là. Mais indépendamment d’être dans le module Intelligence émotionnelle, tous nos élèves, au bout de quelques mois, sentent une évolution en termes de gestion des émotions. Parce qu’on fait ce travail là, on amène l’attention sur soi, on gagne en conscience et on fait tout ce travail de transformation de notre état pour avoir un impact notamment sur les émotions. Patricia, tu as une question parce que j’ai vu que tu as levé la main ou c’était pas exprès. D’accord. Pas de problème.

Et maintenant, je vais vous proposer une deuxième, un deuxième outil qui est mon préféré, que j’ai rebaptisé aujourd’hui. Inspiré par une discussion avec Paul-Henri, je l’ai rebaptisé La météo des émotions. Tu m’en voudra pas d’avoir volé ton nom, volé le nom de ta propre exercice que tu fais. Parce que j’ai tellement aimé le nom que je me suis dit il faut utiliser ce nom. Ça faisait des années que j’applique cette petite astuce que je vais vous révéler ici. Pour moi, c’est peut-être une des meilleures pratiques. Aucun souci. Je savais que tu serais magnanime et que tu es qui nous offrirait ce terme. Donc, je vais vous présenter ce que j’ai appelé ici la météo des émotions. La météo des émotions, ça consiste simplement, et c’est la simplicité de l’outil qui donne sa puissance, à se poser la question de comment on va? Comment on se sent? C’est un outil que vous pouvez d’abord utiliser seul et inspiré par la discussion avec Paul, on peut l’utiliser aussi à plusieurs. Pour ma part, j’utilise seul déjà depuis assez longtemps et pour moi, c’est une des pratiques qui donne les meilleurs résultats sur la gestion des émotions.

Speaker 1 (46:23)

C’est de vous poser avoir de quoi écrire. Si vous le faites seul, il faut le poser à l’extérieur de vous même. Se parler seul, c’est assez limité, sauf pour certaines personnes qui ont une grande capacité de construction mentale. %99 des gens, ont besoin d’un outil externe. Notez que ce soit sur papier ou sur téléphone ou sur ordinateur, vous vous posez cette question sincèrement à vous même, comment vous allez? Comment vous vous sentez? Au passage, on se demande beaucoup les uns que les autres comment on va, mais en général, on souhaite pas vraiment avoir la réponse. Seuls les meilleurs amis nous regardent et nous disent “Comment tu vas?” Et c’est comment tu vas sincère et il fait du bien ce comment tu vas. Quand Claude veut vraiment savoir, nous donne un vrai espace pour exprimer, mais comme on n’a pas toujours ses meilleurs amis à côté de soi, on va commencer déjà soi même par s’offrir ce luxe là. Et très souvent le plus souvent possible, aussi souvent que vous le souhaitez, vous vous posez cette question et commencez à écrire dessus.

Et là, la façon d’y répondre. Il faut que vous répondiez de la façon la plus spontanée possible, la plus sincère possible, tout ce qui vous vient. Il n’y a pas de juste, il n’y a pas de faux. Vous verrez que parfois vous viennent des choses que vous exprimeriez pas à haute voix. Laissez les choses sortir, écrivez tout ce qui vous vient, je me sens comme si, comme ça, pour telle raison, telle personne, et comme ça allait comme ça, mon conjoint ceci, mon meilleur ami cela, mon collègue ceci, laissez le flux vraiment sortir ici. Qu’est ce qu’on est en train de faire? On est en train de faire, d’une certaine façon, on est en train de rendre conscient ce qui est inconscient. Et déjà, de rendre conscient l’émotion qu’on est en train de ressentir. Et vous allez voir en fait, pour ma part j’utilise cette météo des émotions à chaque fois que je me sens pas bien et parfois je ne sais pas pourquoi. Parfois, je me sens pas bien.

Comme disait aussi Pascal, le calme, ça peut être quelque chose je ne sais pas d’où il vient, mais la tristesse aussi. Parfois, on est triste, on ne sent pas très bien, on ne sait pas expliquer d’où ça vient. Il n’y a pas eu un élément marquant, clé fort, qui a déclenché notre émotion. À chaque fois que je ressens ça, je me pose cette question “comment tu te sens?” Et je commence à répondre. Et en finissant cette réponse là, non seulement on a plus de clarté, mais le simple fait de l’avoir exprimé comme avec votre ami, ça vous fait déjà du bien. Lorsqu’on a exprimé à son ami ce qu’on ressentait, on a déjà canalisé, on a déjà dépassé une partie de l’émotion. Et donc, ce que je vous propose ici, ensemble, c’est de commencer à faire ça. Et ensuite, on va le faire un peu en jouant un peu avec ça, en fermant les yeux, mais on va le faire d’abord là de façon concrète.

Vous prenez deux, trois minutes ici. Et après, vous pourrez prendre autant de temps que vous voulez chez vous là dessus. “Du coup tu nus recommandes toujours de faire au même endroit ou on s’en fiche? Ce qui est important, c’est pas de … Moi si je note sur un cahier, dans ces cas là, je suis dans le métro. Enfin, voilà…” Alors, pour ma part, je n’ai jamais relu ce que j’ai écrit, mais j’ai, mais par contre je les note tous dans mon cas parce que les émotions sont un sujet d’étude pour moi et de recherche. Du coup, je note tous avec un même titre malgré tout, parce que je me dis qu’un jour, j’aimerais parcourir ça à faire des liens, etc. On est en train quand même de commencer à sonder un peu notre niveau inconscient, donc c’est extrêmement intéressant en terme de connaissance de soi. Mais déjà, le fait de noter te bloque pas avec ça quand tu es chez toi et que tu es dans les conditions, ça peut être toujours au même endroit. Mais le fait la pratique elle même, simplement de faire ressortir les choses. Si l’on relit jamais aucun problème, c’est pas forcément le but, le fait même de poser… Tu peux aussi te l’envoyer si tu sens que tu a noté des choses qui sont importantes et que t’as envie de garder. Tu te l’envoie. Si parfois c’est simplement vraiment la catharsis le faite de faire ressortir que l’émotion soit à l’extérieur de vous. Et très souvent, vous allez identifier tout de suite les choses que vous avez besoin de faire pour vous sentir mieux parce que vous étiez pas posé cette question aussi simple. Sinon, on est un peu dans l’instabilité émotionnelle, mais on ne s’est pas posé la question qu’est ce que je ressens? Et de là viennent beaucoup de réponses. Prenez ici deux trois minutes, on va… C’est notre dernier exercice d’aujourd’hui. On ne pourra pas trop dépasser ce module. On va essayer de faire une heure, une heure à chaque fois pour les ateliers, mais on prend encore quelques minutes ensemble.

“J’ai une question aussi Jonathan, le fait de poser “Comment on se sent”, tu fais ça une fois par jour ou parce que tu vois, si je me remémore ma journée aujourd’hui, je me suis sentie complètement différente à différents moments de la journée.” Le but n’est pas de, ce n’est pas forcément de tout de tout cartographier. Tout ce que vous avez ressenti, ce n’est pas une collecte de toutes vos émotions. Ça pourrait se faire. On pourrait dire tiens, j’ai envie sur une semaine de voir finalement de mieux répondre, de répondre de façon plus précise à la question de calculer ce que je ressens vraiment dans ma journée. Tu peux le faire dans ce sens là. Pendant quelques jours, de se dire tiens, j’ai envie de voir tout ce que j’ai vécu dans la journée. Mais là, je l’utilise plus pour ma part, comme à chaque fois que j’en sens la nécessité pour clarifier, pour me sentir bien. Donc à chaque fois que je sens, que je me sens pas bien, c’est mon premier réflexe. D’ailleurs, j’utilise et on verra ça aussi parce qu’on travaillera beaucoup sur la gestion des conflits, je m’oblige presque à faire toujours ça avant d’aller discuter de quoi que ce soit. C’est dire si je n’ai pas au clair déjà un peu les tenants et les aboutissants pour moi, je vais éviter d’exprimer les choses envers les autres, sinon ça va pas sortir de la bonne façon. C’est un outil qu’on peut utiliser en amont de discussion. Est ce que je suis déjà au clair avec ce que je ressens. Au lieu d’aller tout de suite, comme disait Mounia, parfois il y a la colère, mais la colère, on ne sait pas trop d’où elle vient. Elle est mêlée à un tas de choses à l’intérieur de soi, donc on va exprimer de la colère. Mais ce n’est pas forcément ça qu’on avait envie d’exprimer. Ce n’est pas forcément notre besoin, donc c’est un outil qui est à multi-usages. En fait, c’est pour ça que je l’aime beaucoup. Et grâce à Paul, on a donné un joli nom aujourd’hui. Ça va. Marion, j’ai répondu à ta question? “Oui, complètement. Et c’est ce que j’avais en tête donc ça confire le tout. ok.”

Speaker 1 (52:35)

Ma suggestion sera de l’utiliser tous les jours d’ici mercredi prochain, mais ensuite, utilise le quand tu en sens le besoin. Pour ma part, je ressens le besoin assez souvent. Je sais pas. Tous les deux ou trois jours, je me pose… Ou le soir, par exemple, on revient sur la question gestion du stress. Le soir, le fait de poser un certain nombre de choses au lieu d’aller dormir avec un tas de choses en tête, posez “Comment on se sent” va aider aussi derrière, à mieux dormir et être moins stressé. Ça peut être une très bonne technique aussi de gestion du stress. Marianne, oui c’est très juste ce que tu as posé avant d’aller parler à quelqu’un. C’est bien de savoir comment on est et comment risque de tourner la conversation. Et vous allez prendre des décisions avec plus de conscience. Et souvent, c’est des décisions différentes qui sont prises à partir du moment où on a fait ce travail, de prendre une pause et de noter vraiment ce qu’on ressent, les prises de décision derrière sont très différentes parce qu’on gagne en clarté. Et on va jouer juste en quelques secondes ici pour vous donner le chemin qu’on fera exactement dans nos cours de 30 minutes, d’une heure où on plonge profondément.

On va juste jouer avec ça. On ne va pas le faire formellement, mais on va jouer avec ça. Vous allez vous asseoir de façon confortable ici. Sur votre chaise, sur un fauteuil. Posé de la façon la plus confortable possible. Fermez les yeux. Et vous rendez d’abord la respiration plus profonde. On va utiliser la respiration ici pour commencer à se connecter à soi. Inspiration profonde et expiration profonde. Quelques cycles ici, inspirations bien profondes et expirations profondes. Et vous commencez à vous décontracter davantage, vous profitez de ce moment et aussi de cet espace que vous vous donnez pour vous relâcher, pour vous détendre. Et on va pas chercher ici à transformer notre état. C’est ce qu’on fait d’habitude. Aujourd’hui, on va simplement observer. Vous amenez l’attention d’abord sur votre corps sans ressentir dans quel état de forme physique vous êtes. Essayez de vous connecter aux sensations internes, voir comment le corps se sent. Vous pouvez amener l’attention dans les organes à l’intérieur du torse, là où la majeure partie du fonctionnement de notre corps se passe. Comment vont vos organes digestifs? Comment fonctionne ici le coeur? Les poumons? Dans quel état est aussi le cerveau, la tête ? On plonge à l’intérieur de soi, on prend davantage conscience de soi, on essaie de ressentir dans quel état physique on est. Et maintenant, vous faites cette même observation au niveau émotionnel. Vous cherchez à percevoir sans juger, sans chercher, à transformer dans quel état émotionnel vous êtes. Est ce que vous êtes plus tendu, est ce que vous êtes détendu? Est ce que vous avez une partie éventuellement de frustration, de colère à l’intérieur de vous résiduels? Est ce que vous avez une forme de tristesse ou l’inverse? Vous vous sentez léger? Serein, joyeux. Sans juger ici vous amenez simplement l’attention et vous cherchez à observer. Et c’est de ce niveau d’observation, de perception plus ample que l’on va développer au quotidien qui vous donne la possibilité d’interagir avec vous même, de transformer l’état dans lequel vous êtes. Vous pouvez déjà jouer quelques secondes simplement avec la respiration plus profonde, percevoir comment se connecter à la respiration et le plaisir de respirer fait déjà que, naturellement, on se dirige vers une émotion plus légère.

Jouez avec ça ici. Simplement pour découvrir ce chemin. La respiration bien ample. Une grande inspiration, on garde les poumons plein. Vous pouvez ici ouvrir bien la poitrine, laisser un léger sourire sur votre visage. On joue simplement ici pour voir qu’on a la capacité, la possibilité de faire évoluer consciemment l’état émotionnel dans lequel on est. Puis vous faites une inspiration profonde, ouvrez les yeux, on termine notre mini exercice aujourd’hui. C’est simplement une observation pour vous montrer comment les techniques que l’on fait au quotidien ont cette capacité là de vous amener à percevoir davantage votre univers émotionnel. Et à partir du moment où on le perçoit, d’avoir les outils pour le transformer. C’est juste un petit jeu on va dire. Et ça, tous nos élèves l’ont observé à la fin d’un cours de 30 minutes, on a tous quasiment ressenti qu’à la fin des 30 minutes, on ne se sent pas dans le même état qu’au début des 30 minutes. Et parce qu’on a passé tout ce temps là à travailler sur les conditions pour se sentir bien. Donc, vous avez, c’est vraiment ce qui va être complémentaire, la pratique la plus régulière possible des cours que vous avez en ligne et présentiel, à partir d’ici quelques semaines, on reprendra le présentiel, va être vraiment la base pour nourrir notre travail de gestion des émotions. Et on verra on reparlera justement de la météo, des émotions dans la gestion des conflits. On verra comment est ce qu’on peut l’appliquer aussi en groupe parce que je vous ai dit qu’on pouvait l’appliquer à plusieurs. Là, on a vu aujourd’hui déjà comment l’appliquer tout seul, comment l’appliquer pour ses propres émotions. Donc, ce que je vous propose ici d’ici la semaine prochaine, c’est la chose suivante je vais vous donner deux défis. Vous pouvez choisir l’un des deux ou choisir de faire les deux. Le défi de niveau 1, qui est la base de la base, c’est de faire au moins trois cours de 30 minutes ou une heure dans la semaine d’ici mercredi prochain. Que vous ayez ce challenge de dire d’en faire trois. C’est faisable pour tout le monde. 3 Normalement, vous pouvez tous y arriver. Se dire, à partir d’aujourd’hui, d’ici mercredi prochain, de faire trois cours avec cette observation là. Dans quel état vous êtes au début du cours et dans quel état vous êtes à la fin du cours? Ça, c’est le défi niveau 1, que vous pouvez tous relever. Ensuite, vous pouvez choisir de relever également le défi de niveau 2 la météo des émotions chaque jour au moins une fois dans la journée. Si vous y prenez goût, vous avez envie de le faire deux ou trois fois dans la journée, vous pouvez. Mais au moins une fois dans la journée, vous posez et laissez le temps qu’il faut, c’est à dire si vous commencez à écrire, écrivez jusqu’à ce que vous n’ayez plus rien à écrire. Osez poser les choses plus virulentes qui sortent. C’est là que ça fait du bien, parfois, quand on pose des choses sur le papier, qu’on n’aurait pas osé dire à l’autre. Alors faites attention qu’on ne puisse pas lire ce que vous avez écrit. Il faut que vous écriviez dans un lieu qui soit confidentiel parce qu’en général, ce qu’on pose d’ailleurs, on ne le pense pas vraiment. Ce n’est pas quelque chose qu’on dirait à l’autre parfois. Ce qu’on pose ici, c’est vraiment l’émotion, l’émotion brute et l’émotion brute c’est pas forcément la vérité. C’est une forme de vérité que vous ressentez à un moment donné, mais une demi heure après ou même à la fin de votre texte, ce qui arrivera souvent, c’est que vous allez écrire des choses à la fin du texte, vous allez écrire d’autres choses qui sont en contradiction. […] Mais finalement, il est quand même pas si mal. Parce qu’à partir du moment où l’émotion a eu de l’espace pour s’exprimer, on pense différemment. Donc osez écrire, posez tout ce que vous voulez. Donc ce sont nos deux défis ici, trois cours de 30 minutes ou 1 heure et météo des émotions.

On se retrouve la semaine prochaine pour le deuxième atelier, de notre module : comment transformer colère et tristesse? Je vous ai donné un panorama général. On a commencé à se poser des questions. Maintenant, on va aller. Quels outils on a pour transformer la colère? Quels outils on en a pour transformer la tristesse? Comment est ce qu’on fait ce switch vers sérénité et joie? Et la semaine d’après, affronter ses peurs. On fait des focus ici sur les parties les plus les plus importantes ayant le plus d’impact dans votre quotidien. Formellement, ici, on termine notre atelier d’aujourd’hui puisqu’on a dépassé de quelques minutes notre heure. Mais je vous laisse un temps ici si vous voulez partager vos insights. Toujours intéressant parce que les insights des uns peuvent être les peuvent devenir les insights des autres. Donc, j’aimerais que si vous devez y aller, pas de problème pour y aller. Hy Thuong est ce que tu peux mettre dans le Tchat le lien pour ceux qui sont dans l’appli pour réserver des cours? Comme ça vous pouvez tout de suite commencer à remplir votre défi des trois cours dans la semaine en réservant déjà les trois prochains cours.

Donc, dans le Tchat, vous allez avoir le lien app.derosemeditation.com, vous pouvez cliquer directement dessus comme ça, vous pouvez déjà vous programmer pour les trois prochains cours. Mais maintenant, je laisse un temps ici, donc si vous devez y aller, n’hésitez pas à y aller, mais on prend quelques minutes ici pour partager les Insight les uns des autres. Paul-Henri nous dit, enfin c’est plutôt une question, “comment tu verrais le stress, mélange de plusieurs émotions?” On peut définir le stress comme une tension émotionnelle. Elle se situe à un niveau émotionnel, c’est une forme de pression. C’est comme si on se sentait. On sentait un peu écrasé. On est un petit. Je ne sais pas quelle quelle image tu veux donner ni comment tu te représentes, mais on est, on est mis sous pression et cette pression qui va faire qu’on va déclencher et utiliser des ressources cachées à l’intérieur de soi. Donc, ce serait l’émotion pression. Se sentir sous pression. Après, je ne la pose pas forcément comme une émotion parce que je trouve que c’est plutôt une cause d’une émotion. C’est à dire que certains sous pression vont se sentir, vont déclencher plutôt la colère, plutôt de la joie plutôt. Il y a des gens qui, sous pression, adorent, se sentent bien, se sentent mobilisés, d’autres qui, sous pression, se sentent tristes, se sentent déprimés, etc. Donc, je mettrais plutôt comme une cause émotionnelle, mais à nouveau, c’est une question de sémantique et ça se discute. Bonne soirée, Virginie. Et tu peux me donner de ton interprétation, selon toi, c’est une émotion ? Dans ce qu’on a posé comme spectre, je mettrais quand même une émotion ?Tu mettrais où? “J’ai du mal à le placer” Pareil que toi au moment où j’ai, j’ai noté tout le grand schéma avec toutes les émotions internes, je me suis posé la question de si je mettais ou pas et je ne lui ai pas trouvé de place pour l’instant. OK, on est d’accord sur le fait que c’est peut être pas une émotion. Et les autres, oui vas-y Pascal. “Cet après midi j’avais deux  réunions importantes […] Parce que c’était pas mal, c’est que j’étais parfaitement conscient de mon état émotionnel avant, il était très différent. […] Mon état émotionnel change dans la journée. Et c’est vrai que le fait d’être conscient de comment j’étais avant que ces réunions aient lieu, je pense que ça m’a aidé pour le déroulement réel.” Donc, tu as déjà, d’une certaine façon appliqué ce qu’on a décrit ici, un peu de façon systématisée avec la météo des émotions en fait. D’avoir ce temps là, de se dire comment je me sens, comment je vais, ce qui peut dans ces moments là. Comment? “Je disais que je pratiquais beaucoup aussi alors ça aide.” ça aide bien sûr. Et ce qui va aider aussi dans les moments de juste avant un entretien, un défi, c’est de faire, d’appliquer deux outils  : météo des émotions et juste après, poser la visualisation. C’est-à-dire à partir du moment où “ok comment je me sens, etc. Qu’est ce que je souhaite, d’aller vers qu’est ce que je souhaite aussi de cette situation? ” Pouvoir se projeter et renforcer le désir. Marianne propose “stress = une émotion qui en masque une autre, comme la colère.” C’est possible. On peut poser en tout cas le stress comme un moment donné, un rapport avec l’extérieur qui est tendu, qui fait mal. D’une certaine façon, il y a une forme de frustration vis à vis. Elle peut se transformer vite en frustration, d’un potentiel de mon potentiel par rapport à la situation et donc aller en effet du côté de frustration, énervement, colère. Ça peut être une interprétation, un chemin. Je dirais pas que c’est l’ensemble de la perception qu’on peut avoir sur le stress. Mais ça peut aller dans la direction, je pense, de frustration et énervement chez certaines personnes.

D’autres insight à partager?  On va tous être joyeux et calmes dans les prochaines heures. D’ici quelques mois, ce sera un groupe de calme joyeux. Du coup, vous avez surtout vos devoirs à la maison. J’insiste là dessus. Ce qui va donner toute son efficacité au module sur l’intelligence émotionnelle, c’est le fait de mettre en pratique. Participer à tous les ateliers s’il n’y a pas de mise en pratique d’un atelier à l’autre, l’effet est modéré. Les excellents résultats qu’on a obtenus dans le premier module avec plus de 90% d’entre vous qui ont vu des impacts quasiment à tous les niveaux, vient du fait que c’est une démarche qui est faite au fur et à mesure des semaines et qu’on a des choses pratiques à faire ensemble d’une semaine à l’autre. Donc commencez à faire ce chemin là et mercredi prochain, vous nous raconté vos expériences de météo des émotions, vos expériences d’avoir fait la pratique plus régulièrement. J’ai mis défi de trois pratiques d’ici mercredi prochain, si vous voulez faire plus, vous êtes mon invité. Vous pouvez venir autant de fois que vous voulez pour expérimenter ça d’ici mercredi prochain et voir ce qui marche, qu’est ce qui ne marche pas pour vous? Comment ça marche? Et la première étape qu’on a faite ensemble aujourd’hui, c’est prise de conscience et s’observer davantage. Qui va être un des éléments pour ensuite transformer. Très bien. Merci pour votre participation, votre attention de chaque instant. Je vous souhaite à tous une bonne soirée et je vous dis à la semaine prochaine et à très bientôt dans les cours.

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Je comprends et accepte la procédure d’admission de cette entreprise à laquelle je postule. Je sais que ma demande d’inscription sera soumise à l’approbation du directeur et j’accepte de respecter toute décision prise. Je comprends que pour participer aux activités de DeRose Meditation, je dois être en bonne santé physique et mentale. Je ne dois pas avoir d’incapacité, de déficience, de blessure ou de maladie m’empêchant de faire de l’exercice (actif ou passif) ou qui entraînerait un risque de blessure ou des problèmes de santé suite à la participation aux activités de quelque manière que ce soit.

Je comprends et déclare également que je ne porte aucun problème psychologique, psychiatrique ou neurologique. Il est de ma responsabilité d’informer le directeur de DeRose Meditation de tout changement dans mon état de santé, même temporaire. En participant à toute activité de DeRose Meditation, j’exonère automatiquement de responsabilité cette entité, ses instructeurs, son directeur et en particulier le professeur DeRose, qui n’a aucune affiliation administrative, financière ou autre avec cette entité. Je suis conscient que cette entité est un centre culturel, pas une salle de sport, et ne travaille donc pas avec l’éducation physique ou les activités sportives.

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