Atelier | Lâcher Prise

Sommaire

Voici le texte complet de cet atelier sur le thème du lâcher prise :

 

C’est naturel que le lâcher prise soit très difficile dans les moments où on a un objectif, on est mobilisé. Si dans la vie, personne n’y a pas d’enjeux difficiles actuellement, ça peut être très facile de lâcher prise dans ce domaine là et par contre, dans un autre domaine ou tu es mobilisé, ou que tu as envie de réaliser des choses, ça peut être très difficile.

 

Élève : “Mais ça rejoint un peu ce que disait Mathilde, sur le juste milieu entre s’enlever une charge mentale tout en déculpabilisant et en négligeant finalement les objectifs à côté. C’est ce juste équilibre qui fait qu’on ne néglige pas ses objectifs mais on sait que on arrive à pérenniser ce lâcher prise et ça ne revient pas en boomerang, une forme de négligence”

 

On ne peut pas s’enlever du stress au détriment de la performance. C’est toute la difficulté. Performance dans le sens très large, dans le sens d’impact, de choses qu’on réalise. Si on enlève la pression, mais que du coup on n’est pas en prise, c’est là toute la question du lâcher prise. C’est là, la question de comment rester en prise tout en laissant aller, laissant faire ce qui va se passer. Je vais développer un certain nombre de choses et après vous pourrez, en fonction de ce que je pensais, à des questions derrière, du vécu derrière pour tous les trois et pour les autres.

Le lâcher prise est intimement lié à la notion de sécurité

La première réflexion que je veux vous poser ici, c’est que le lâcher prise est intimement lié à la notion de sécurité. Si je me sens en sécurité, je peux lâcher prise si je me sens en danger, c’est extrêmement difficile de lâcher prise, même si ça n’a pas de sens de lâcher prise.

 

J’ai besoin d’être en alerte, j’ai besoin d’être au maximum de mes capacités si je suis en danger. Imaginez qu’on donne cet atelier ensemble, on fasse, on parle du lâcher prise, mais qu’on est tous au milieu de la jungle. Le sens de l’atelier serait complètement différent. Je ne peux pas parler de lâcher prise si on est en danger. Ça n’a pas de sens. C’est contre productif, le but n’est pas de lâcher prise si vous êtes en danger, si vous êtes en danger, il faut être au maximum de l’alerte, il faut être en prise totale sur ce qui pourrait se passer. Le problème, c’est qu’on a tendance à interpréter notre environnement un peu comme si on était en mode jungle pour un tas de raisons qu’on va voir aujourd’hui, on va voir comment désamorcer ça. Et les deux sont complètement liés. Cette question de lâcher prise, d’être en prise avec le réel et de la perception de danger ou de sécurité du réel, c’est là que se situe vraiment notre enjeu. Dans ce sens là, qu’est ce qu’on va pouvoir faire ?

 

La première chose, c’est avoir une perception, une compréhension déjà que ça vient de cette interprétation du monde, que notre manque de lâcher prise vient de l’interprétation du monde comme un danger potentiel. A partir du moment où vous percevez ça, vous comprenez que c’est lié profondément à l’imaginaire vu que c’est la perception du monde, c’est lié à ce qu’on imagine du monde et ça s’enracine profondément dans notre inconscient. Là où vivent nos émotions, là où grandissent notamment nos désirs et nos peurs.

 

On a vu dans d’autres ateliers que le désir et la peur sont intimement liés avec l’imaginaire parce que c’est leur fonction pour nous faire survivre d’une certaine façon. Si on attend de souffrir ou d’avoir du plaisir pour prendre des décisions, on est en danger. On a besoin d’imaginer les choses. On a besoin d’anticiper le plaisir et d’anticiper la douleur. Et dans ce sens là, nos désirs et nos peurs sont intimement liés avec l’imaginaire, projettent des choses et, du coup, nous amènent en direction de ce qui pourrait donner du plaisir. Ils nous font subir ce qui pourrait nous donner de la douleur.

 

Et dans ce sens là, vu que le manque de la question de lâcher prise vient de notre interprétation du monde et de notre imaginaire, ça va beaucoup être influencé par nos désirs et nos peurs. Nos peurs vont projeter un certain nombre de choses inconsciemment, dont on ne se rend pas compte, qui vont nous faire interpréter le monde comme dangereux. Du coup, on reste tendu. Et là, on va avoir la contradiction que vit à peu près 100% des gens dans notre monde moderne. C’est une contradiction entre une volonté, une décision de lâcher prise et un inconscient qui refuse de s’y soumettre, à cette injonction. On veut, on souhaite le lâcher prise, je pense que si on participe à cet atelier ce soir ensemble, c’est qu’il y a une envie de le mettre en place mais l’inconscient, lui, ne l’entend pas du tout de cette façon là. A nouveau, quand on est mobilisé, quand on est mobilisé, quand on a envie de réaliser quelque chose de façon forte.

Comment mettre en place du lâcher prise ?

On va essayer de comprendre dans un premier temps comment mettre en place du lâcher prise mais on a dit on a posé dès le début la question que ça va. La question ne se pose que quand on est mobilisé, qu’on fait déjà de son mieux. On va pouvoir en réalité lâcher prise et se dire OK, maintenant, je laisse les choses se faire, je laisse la nature s’en occuper, je laisse mon entreprise, je laisse les choses se faire à partir du moment où moi même j’ai la certitude que j’ai fait de mon mieux. Tant que je n’ai pas la certitude que j’ai fait de mon mieux, c’est très difficile d’enclencher ce lâcher prise. Ce ne serait même pas légitime d’une certaine façon. Si je me pose d’emblée en me disant je lâche prise, en effet, je ne vais pas être là. La question que pose Antoine Je ne vais pas être prise, je ne vais pas réaliser les choses. Donc, dans un premier temps, on est fait de dépassement de soi, de faire du mieux qu’on peut et on sait qu’on a fait du mieux qu’on peut.

 

Parallèlement et dans un second temps, se dire OK maintenant, les choses ne dépendent pas complètement de moi parce qu’il n’y a quasiment rien qui dépend complètement de vous. On laisse les choses se faire. On va voir du coup comment, puisque si on comprend cette première introduction ici, ce début, cette introduction, on comprend que cette question de lâcher prise est une question d’interprétation du réel, puisqu’il va falloir que je perçoive le réel comme un lieu sécurisé.

Comment reprogrammer ce rapport au réel ?

On va voir ensemble comment reprogrammer d’une certaine façon ce rapport au réel. Une des choses que vous pouvez faire dans ce sens là, c’est tout d’abord poser à l’écrit vos sujets d’inquiétude, vos grands sujets d’inquiétude à un moment donné. Pendant que je vous parle, si vous voulez, vous pouvez le faire faire cet exercice là, commencer à le faire, vous aurez du temps après autant de temps que vous voulez derrière. Mais notez en quelques mots tels sujets, tels sujets, tels sujets sont des sujets d’inquiétude actuellement, parce que c’est ça qui se joue au niveau de votre inconscient.

 

C’est ça qui fait en général que vous lâchez prise. Posez un peu ces sujets d’inquiétude entre deux sujets, trois sujets d’inquiétude principaux. Généralement, on n’a pas la capacité de s’inquiéter pour plein de sujets en même temps. Donc, notre attention se pose à différents moments sur un sujet principal qui nous inquiète le plus, un ou deux autres qui nous taraudent, on a les deux ou trois choses principales une fois que vous avez posé les choses qui vous inquiètent.

Exercice

Exercice - Sujet d'inquiétude

Vous allez faire deux choses : Noter les deux ou trois sujets d’inquiétude et vous allez noter les peurs qui y sont rattachés. Il y a un tel sujet qui m’inquiète, quelle serait la peur derrière. Est ce que je pourrais y perdre ? Faites cet exercice là, de façon très spontanée ? Ne réfléchissez pas trop à ce que vous voulez dire si vous posez des inquiétudes qui ne sont absolument pas rationnelles, c’est possible. 

 

Très bien à nouveau, c’est un exercice que vous pouvez faire fréquemment, qui est extrêmement intéressant à faire. Parce que les peurs à nouveau sont dans l’imaginaire à partir du moment où on les pose sur le papier, on se dit que finalement, c’est ça. C’est là mon inquiétude, il y a déjà une grande quantité d’inquiétudes qui diminue. Ce qu’on peut affronter rationnellement peut voir le sujet à partir de là, c’est déjà il y a déjà une sensation de détente qui peut se faire sur le moment. J’ai peur de quoi ? Ça peut, d’une certaine façon, vous sembler évident. Vous vous dites : Je sais de quoi j’ai peur ? Le savoir, mais le poser sur le papier, c’est deux choses différentes. 

Retour de l'exercice - Sujet d'inquiétude

Vous êtes plus dans l’imaginaire, vous êtes plus dans l’inconscient. Vous êtes dans le réel, dans une chose que vous pouvez traiter. D’une certaine façon, comme je vous le disais tout à l’heure, on n’est pas capable de s’inquiéter pour tant de choses que ça en même temps. Donc, si à un instant T, on était capable d’enlever complètement la peur vis -à -vis du sujet qui nous inquiète le plus, voire des deux ou des trois, notre vie, il notre perception du monde serait complètement transformée, plus tard en s’inquiètera sur d’autres sujets. A un moment donné, si on en est capable, une certaine façon de traiter notre sujet principal d’inquiétude à cet instant T. Voilà, je suis préoccupé parce que j’ai telle chose à faire ou parce qu’il risque de m’arriver telle chose. Vous êtes capable de transformer votre perception de ce sujet là ? Pas tout le reste de votre vie. À ce sujet là, on a souvent une sensation qui est pleinement transformée sur le moment.

 

Quand vous avez commencé à jouer avec ces questions d’inquiétude, de sécurité. Vous allez voir que c’est beaucoup plus subjectif que ce qu’on imagine. On s’accroche beaucoup sur des faits réels. Je suis inquiète parce que telle chose, telle chose, telle chose. On tourne le regard sur soi et on commence à travailler dessus. On va voir qu’en fait, on a une capacité de travailler dessus de façon subjective. Une des façons de le faire, c’est comme je viens de le poser ici en disant Voilà, on pose ensemble, qu’est ce qui m’inquiète ? Et ensuite, vous avez les autres outils que vous aidez déjà donné dans d’autres ateliers de programmation au niveau mental. Maintenant, je vais imaginer autre chose, mais aujourd’hui, je vais mettre l’accent sur d’autres, sur d’autres outils. Ça, c’est une des choses.

 

Maintenant, je vais vous donner différents blocs de réflexion pour vous permettre d’avancer sur l’ensemble des interprétations du monde qui vont nous permettre de lâcher prise. Une question que vous pouvez vous poser, c’est à quel point vous prenez du plaisir au quotidien.

A quel point vous prenez du plaisir au quotidien ?

Vous pouvez vous demander de telles activités ? J’ai tel type de réunion, j’ai telle chose. Et de repenser ses activités vraiment avec le critère plaisir. C’est un des critères clés qui, quand il est là en général, c’est qu’on est suffisamment détendu et qu’on a suffisamment lâcher prise. Quand ce n’est pas le cas, c’est que notre interprétation de cette activité n’est pas complètement alignée avec vous même. Donc, si, si, on est à un moment, on est dans une activité, c’est-à-dire qu’il n’y a pas un certain niveau de stress. On peut être très mobilisé, mais s’il y a, le plaisir est complètement absent. Il y a une réflexion à faire sur ce type d’activité. Est ce que c’est vraiment quelque chose que vous devez garder dans votre quotidien et si vous devez le garder, si c’est important pour vous, c’est quelque chose de vraiment important que vous voulez réaliser dedans, d’essayer de signifier, de repenser, pourquoi vous faites cette chose là ? Et là, c’est un exercice, on va dire qu’on crée pratique de lâcher prise sur un sujet, c’est-à-dire je prends ce sujet, ok, pourquoi j’ai mis de la pression ? Pourquoi est-ce que j’y mets de la tension dedans ? Comment le repenser ? Comment détendre cette tension vis à vis de cet objectif ?

 

Et le bon indicateur que vous arrivez à progresser sur ce sujet, c’est le plaisir que vous allez prendre dans les prochaines semaines sur cette activité en particulier. Un autre critère que vous pouvez utiliser… 

 

Mathilde : ” On est d’accord sur cette ressource naturelle. Ce nouveau point n’est plus du tout en lien avec les inquiétudes et la peur”

 

Il n’y a pas de lien direct, si ce n’est que c’est complètement lié. C’est un autre sujet, mais les deux sujets sont complètement liés. Si tu veux, tu prends. Tu peux appliquer la question de la peur et des inquiétudes et l’appliquer aux sujets dans lesquels tu ne prends pas assez de plaisir.

 

Mathilde :”Mais c’est un autre point d’entrée”

 

Oui, c’est un autre point d’entrée. Un autre critère qui va vous aider de la même façon a changé votre rapport avec différentes activités. C’est le critère de qu’est ce qui vous donne de l’énergie ? Qu’est ce qui vous fatigue ? De la même façon que cette question de plaisir.

 

D’une certaine façon, j’ai lu une phrase de ces derniers jours Je n’ai même pas de quelle source, mais elle m’a elle-même marqué qui disait : “Le travail devrait être une source d’énergie et pas une source de perte d’énergie.” Je trouve ça très vrai.

 

Si vous faites une activité que vous sortez de cette activité en étant plus en forme que quand vous l’avez commencé. C’est un très bon signe. Je vais vous dire que pour moi, il y a une activité, je sais que je sors toujours en meilleur état et que j’ai commencé c’est quand je donne un cours pratique. Cours pratique que vous avez quotidiennement. Je peux être presque n’importe quel état que vous pouvez imaginer dans les cinq minutes d’avant. En général, je suis en bonne forme, mais ça peut m’arriver d’être fatigué, stressé, tout ce que vous voulez, mais je donne mon cours pratique pendant une demi heure, une heure. On pourrait se dire je vais mobiliser mon énergie pour la donner aux autres. Il se trouve que quand je termine cette activité, je suis toujours en plus grande forme, plus détendu, plus en forme. 

 

Une des raisons, c’est qu’il y a une signification pour moi de cette activité qui est profondément liée avec moi, qu’il n’y a pas de tensions vis à vis de cette activité, que c’est une activité que je fais déjà depuis un certain nombre d’années maintenant. Professeur, on va dire qui vient de se former, qui donne son premier cours pratique. Vous imaginez que ça crée une certaine tension, une certaine pression, ce que je vais réussir à bien réaliser mon cours et donc forcément le lâcher prise est beaucoup plus difficile. Le plaisir qu’il va y ressentir et l’énergie qu’il va en tirer est beaucoup  plus difficile à trouver.

 

Ces deux critères que vous pouvez utiliser dans votre quotidien pour repenser un peu vos rapports à différentes activités. Par conséquent, amener du lâcher prise. Je vais vous donner justement beaucoup de porte d’entrée et de réflexion qui ne consiste pas à se dire voilà comment je lâche prise.

Comment je change mon rapport à différents types d'activités ?

Parce que c’est difficile en réalité de prendre le sujet de cette façon là, dire OK, j’ai envie de lâcher prise, comment je lâche prise. Très complexe. C’est lié au rapport au monde, c’est lié au rapport à mes activités. On comprend ici par différentes entrées en se disant : Voilà comment je change mon rapport à différents types d’activités ? Et c’est ça qui, d’une certaine façon, est un travail de lâcher prise et où vous allez vous sentir que vous laissez les choses se faire ensuite.

 

Autre porte d’entrée qui sont toutes les unes connectées aux autres, c’est d’organiser votre environnement pour, d’une certaine façon, psychologiquement, reprendre le contrôle. Ce que je vous disais tout à l’heure en introduction, c’est que le manque de lâcher prise dans la perception de danger. Cette perception de danger est justifiée dans la jungle puisque vous ne contrôlez absolument pas l’environnement. Vous devez être en alerte totale pour qu’à chaque nouvelle information, vous soyez capable de la traiter très rapidement et de réagir.

 

Dans votre quotidien, ça fonctionne malheureusement un peu comme ça, inconsciemment, vous avez la sensation que en permanence, vous devez être connecté à votre téléphone, à vos mails, à toutes les informations, plus écouter les news qui vont vous informer de ce qui est en train de se passer dans le monde en même temps, et donc on est d’une certaine façon, on reste en alerte.

 

La seule façon de déjouer ça, de déjouer cette contradiction entre notre envie de lâcher prise, mais notre quotidien qui est extrêmement sollicitant et source d’une certaine façon de danger. Inconsciemment, c’est d’organiser un certain nombre de choses.

 

Il y a l’organisation vraiment physique du lieu qui donne une sensation de tranquillité, c’est à dire tant que le lieu est désorganisé physiquement, c’est plus difficile pour vous d’avoir une interprétation claire et facile de votre environnement. Du coup, d’une certaine façon, inconsciemment, vous devez rester en alerte si tout est rangé, toute information nouvelle va vous sauter aux yeux, n’avait pas besoin d’être dans le même état d’alerte.

 

L’organisation vraiment physique permet d’amener le lâcher prise qui lui même va permettre la détente. Dans ce sens là, on va faire un exercice ensemble qui va pas consister à organiser physiquement votre espace, ça, vous pourrez le faire après l’atelier, mais qui va consister à commencer à organiser vos pensées. Une pensée de la même façon, en réalité, gardent un tas de choses en magasiné, comme une pièce qui serait encombrée. Notre pièce mentale est complètement encombrée. Et on essaye en même temps de ne pas se stresser. C’est extrêmement difficile.

 

On va faire la chose suivante : on va faire un exercice qui vient du livre Getting Things Done. C’est une méthode d’organisation et nous on va l’utiliser pour la question de lâcher prise. Il fait un exercice qui s’appelle “Balayer le mental”. On va faire cet exercice en quelques minutes ensemble. Vous allez prendre, de quoi écrire feuille ou ordinateur, peu importe. Et vous allez noter là-dessus tout ce que vous avez comme engagement dans votre tête, tout ce que vous considérez qui devrait être fait et qui n’est pas encore fait jusque là. Peu importe, au niveau pro, les différents sujets que vous avez à traiter au niveau perso, la poignée d’une de vos porte qui doit être remplacée, toutes les choses que, d’une certaine façon, vous avez gardé en tête pour être réalisé à un moment ou un autre.

Exercice

Exercice - Faites un compromis, choisir un engagement

Commencé à noter toutes les choses qui vous viennent. D’aller faire la liste ici aussi exhaustive que possible, toutes les choses que vous avez en tête, comme un compromis, comme un engagement, tout ce qui nécessite une action, une action, une pensée, tout ce qui nécessite une action de votre part.

 

Vous laissez ces 3 minutes pour faire cet exercice là. On fait bien, cet exercice doit y avoir des dizaines et des dizaines de choses qui viennent, on n’a pas encore des dizaines penser à d’autres choses, penser chez vous, qu’est ce que vous aimeriez faire ? Qui n’est pas encore fait que vous avez en tête ? Vous l’avez gardé dans un coin de votre tête. Pensez à votre conjoint, votre famille qui n’a pas été fait, qui pourrait être fait. C’est quand fini, vous avez noté dans les chartes combien d’items vous avez écrit ? Pour avoir une idée, un peu de si vous avez vous même bien creusé. À peu près. À une dizaine près. 

Retour de l'exercice - Faites un compromis, choisir un engagement

Ce que je souhaiterais que vous observiez ici ? C’est la sensation qui est liée à cet exercice. C’est comment on se sent quand on vient de finir cet exercice, quand on vient de poser toutes ces choses là, de toute évidence, vous n’auriez jamais pensé que vous aviez tout ça en tête à l’heure actuelle pendant que vous suiviez l’atelier. Et en fait, d’une certaine façon, toutes ces choses tournent dans notre tête. Le problème de notre cerveau, c’est qu’il nous rappelle ces choses là, pas forcément au moment opportun. Il y a un outil d’organisation que je recommande, pas plus que les autres. C’est “Remember the Milk’

 

“Souvenez vous du lait” qui se base sur cette idée là. C’est qu’en fait, le problème, c’est qu’on s’en souvient. On doit acheter du lait, pas forcément quand on est au supermarché. Notre cerveau, il a ces choses là et il reste en mode de fonctionnement pour pas que vous oubliez ces choses là qui sont à faire. Il vous les rappelle de façon désordonnée ou alors ça reste en trame de fond.

 

On avait vu la question de l’organisation de la pièce qui était importante, mais en fait, tant que vos pensées ne sont pas posées à l’extérieur de vous en termes d’engagement et ne sont pas organisées de la même façon, c’est très difficile de lâcher prise. Vous ne pouvez pas demander à votre cerveau de se détendre s’il est obligé de maintenir toutes ces choses en tête. C’est physiologiquement impossible. 

Comment est ce qu'on se mobilise tout en étant détendu ?

Avec nos pensées, c’est la même chose si on veut être capable de mobiliser de façon forte notre attention en direction de ce qui est important pour nous, ça doit être suffisamment organisé et organisé pour ça. Ça doit être à l’extérieur de nous. Et là, on commence à avoir des réponses, notamment sur les questions que vous avez posées au début et comment est ce qu’on se mobilise tout en étant détendu ?

 

D’abord, il y a un travail de connaissance de soi pour savoir vraiment ce qui est important, ce qu’on a vraiment envie de réaliser pour pouvoir prioriser justement les choses fondamentales. Ensuite, être suffisamment organisé pour être en permanence en train de se préoccuper de ce qu’on a à faire. On va toujours avoir l’envie de réaliser des choses, la mobilisation, mais qui vient avec un niveau de tension très large, puisqu’on a une inquiétude vis-à-vis de ce qu’on doit réaliser. On a une inquiétude vis-à-vis du réel. On a une inquiétude vis à vis de toutes les informations qu’on aurait pu oublier ou qu’on pourrait avoir à traiter.

 

On va aller un peu plus loin sur les critères justement, qui peuvent toucher cette interprétation au monde cette et tension vis à vis du monde. Je vais vous faire ici un petit sondage. Qui est totalement anonyme et qui n’a pas comme but d’exploiter le sondage, mais plutôt de vous faire réfléchir sur les questions du sondage. 

Première question : pensez-vous avoir du temps ?

Est-ce que vous pensez avoir du temps ? Puisque notre rapport au temps va déclencher ou non une sensation de détente. Si ma perception du temps, c’est que je n’ai pas le temps, c’est impossible de vous demander de lâcher prise. Si c’est la réponse et assez peu.

 

Vous devez repenser votre rapport à vos priorités et comment vous vivez les choses. Je ne dis pas avoir du temps. J’ai dit penser qu’on a du temps, avoir la sensation qu’on a du temps.

Deuxième question : pensez vous avoir de bons amis ?

Sur qui vous pouvez compter, avec qui vous pouvez partager ce que vous ressentez ? Et à nouveau, Océane. En effet, j’ai cité au début, tu disais dans ma vie perso, j’ai pas de mal à lâcher prise dans ma vie pro, par contre, c’est plus difficile. Il y a une probabilité que la cause soit dans ta vie perso a des très bons amis sur qui tu peux compter. Dans ta vie pro, c’est un peu moins le cas. Du coup, si c’est plutôt une source de danger, justement, les professionnels autour de soi, nécessairement c’est beaucoup plus difficile de lâcher prise.

Troisième question : pensez-vous avoir de bons collègues ?

Dans ce sens là, sur qui vous pouvez compter, qui vous soutiennent ? Ils ne sont pas sources d’attaques potentielles.

Quatrième question : que pensez-vous avoir assez d'argent ?

C’est une question annexe, mais ça peut être demandé à quelqu’un qui n’a pas ces sources de nécessités basiques, remplie de lâcher prise. C’est quasiment impossible. Détends toi, lâche prise. Même si vous n’avez pas de soucis d’argent et vous pouvez avoir des soucis forts à d’autres niveaux.

Cinquième question : pensez vous être sur le chemin pour construire ce qui est important pour vous ?

Je reviens sur la question que j’ai posée de trouver le sens, de trouver ce qui est vraiment important et d’agir dans cette direction-là. Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, je sens une décontraction profonde dans les moments où je suis en train de faire quelque chose que je sens, qui est complètement aligné avec ce qui me correspond.

 

Je vous ai donné l’exemple de donner un cours pratique tout à l’heure, je ressens la même chose dans la danse. Quand je fais de la danse, je sens que je suis dans un moment où je suis exactement à la bonne place, au bon moment. Donc, est-ce que globalement, dans votre vie, vous sentez ça ? Si ce n’est pas le cas, c’est difficile aussi à nouveau de demander à son inconscient de lâcher prise. Puisqu’il sent qu’il a besoin de vous mobiliser, il sent que vous n’êtes pas encore à la bonne place. Il y a un travail à faire.  J’ouvre beaucoup de sujet aujourd’hui. On aura le coaching de groupe la semaine prochaine pour décortiquer tout ça va mener votre réflexion que vous avez eu pendant la semaine et pour aller plus loin. Mais là, je vous donne vraiment matière à réflexion.

Dernière question : vous sentez vous en forme ?

Est ce que vous êtes en pleine possession de vos capacités ? Ce qui, à nouveau, est la même question. Si vous n’êtes pas en pleine possession de vos capacités, vous ne pouvez pas lâcher prise. Vous ne pouvez pas vous demander à vous même de laisser les choses se faire si vous sentez que vous n’êtes pas en prise avec le réel, si vous sentez que vous n’êtes pas capable d’affronter les défis.

 

Vous voyez, à travers tout ce que je suis en train de poser ici, à quel point la question est ample de lâcher prise, on pourrait dire de nous des outils. Je vais vous donner juste des outils pratiques pour travailler. On voudrait avoir la boîte à outils magique pour régler la question du lâcher prise. C’est plutôt une question de travail sur le moyen terme et d’identifier les sources qui font qu’on a du mal à lâcher prise au quotidien et essayer de transformer notre rapport à ces sources de tensions. 

 

Pensez vous avoir du temps ? Vous voyez que la plupart d’entre vous ont un niveau assez faible là dessus. Il y a forcément de quoi repenser notre rapport au temps et à nos activités. Ça ne veut pas dire faire moins de choses. Il y a l’image du CEO qui a du temps, je ne sais pas si vous avez déjà observé ça. La sensation qui vous donne quand vous êtes avec lui, c’est qu’il a du temps à vous consacrer, même si ces 15 minutes, c’est un rapport au temps. C’est pas forcément d’avoir nécessairement plus de temps. J’avais évoqué la notion dans notre atelier de se sentir en vacances. Une sensation à un moment donné qu’on amène, et c’est aussi de prioriser les choses qui sont les plus importantes pour vous.

Quels outils prioriser justement pour travailler le lâcher prise ?

La détente, la décontraction profonde

Le premier outil à prioriser pour lâcher prise est la détente, la décontraction profonde. Donc, si vous voulez avoir des expériences, des vécues qui donnent la sensation à votre corps et à votre inconscient, que vous êtes en sécurité et cultivez ces expériences là jusqu’à ce que ça devienne de plus en plus naturel au quotidien, la décontraction profonde et longue est idéale. Dans ce sens là, ce qui n’ont pas encore la décontraction de 15 minutes que j’ai envoyé à la plupart d’entre vous le mois précédent.

 

D’une certaine façon, il y a un triangle entre décontraction profonde, lâcher prise et sensation de sécurité. Les trois vont fonctionner ensemble. Je me sens en sécurité, je peux me détendre davantage, je peux lâcher prise. Les trois fonctionnent ensemble et du coup, vous pouvez jouer sur la décontraction profonde amenée de façon artificielle, entre guillemets ou volontiers, une décontraction profonde. L’interprétation du coup de votre corps et de vos pensées s’est achevée en situation de sécurité. Si j’ai la mâchoire qui se décontracte, j’ai les mains qui se détendent, j’ai le ventre qui se contracte. C’est que je suis en position de sécurité, donc je peux lâcher prise. Donc, il va y avoir un travail qui va se faire ensemble.

La respiration

Deux autres techniques qu’on va pouvoir utiliser pour travailler se lâcher prise, la respiration et la respiration dans le sens du plaisir que vous prenez dans la respiration. D’une certaine façon, pour lâcher prise, on a besoin de rééduquer, de réapprendre un rapport au monde. Un rapport au monde qui serait beaucoup plus dans le plaisir. Dans le fait de faire les choses uniquement pour les faire et pas pour obtenir un résultat. D’une certaine façon, on est éduqué, on est préparé à toujours faire les choses pour obtenir quelque chose, donc on crée de la tension dans l’action elle-même. La plupart de nos actions, on a l’habitude de les faire pour obtenir quelque chose. Et ça, c’est souvent ce qui nous éloigne du fait d’être simplement dans le présent, en train de ressentir quelque chose et de le vivre en étant relâché. Il y a une rééducation et c’est pour ça que vous parlez de repenser vos activités au quotidien en fonction du plaisir et de l’énergie que ça vous donne et d’exercices de respiration nous enseigne.

 

Certes, vous savez que la respiration va vous amener plus de vitalité, plus de détente, etc. Mais si vous êtes focalisé là-dessus au moment où vous respirez, vous ne pourrez pas faire l’exercice profondément. Pour faire l’exercice profondément, il faut être simplement là, concentré. Ressentir la respiration en cherchant le plaisir dans l’exercice lui-même.

 

Mathilde : “Mais du coup, c’est là où ça m’interroge. Justement, j’ai l’impression, quand tu dis ça, qu’il y a une contradiction, finalement, entre le fait d’apprécier le moment présent et le concept, justement, de dépassement. Dans le dépassement , il y a objectif et tendre vers un résultat. En même temps, là, ce que tu disais, je l’entends comme étant le contraire. Finalement, il y a ce paradoxe là” 

Comment est-ce qu'on va déjouer ça ?

On va amener des objectifs forts pour nous dans la vie, qui sont connectés à ce qu’on a vraiment envie de réaliser, mais qui sont beaucoup plus déjà de l’ordre du sens de ce qu’on veut réaliser plutôt que de l’objectif court terme. Donc, c’est beaucoup plus, je veux être heureux, par exemple, que je veux m’acheter une maison à court terme. Je veux m’acheter une maison pour être heureux, mais je suis pas trop tendue sur le fait d’acheter une maison plus orientée vers ce qui fait du sens et ce qui a du sens.

 

Ca, c’est une des choses. Une autre chose, c’est qu’à partir du moment où je sais profondément là où je veux aller, je vais devoir mettre de la discipline et même de l’effort. Par contre, je vais laisser du temps. Je ne vais pas créer de tensions vis à vis des résultats que je vis ou que je vais chercher, je sais ce que je cherche. Mais je ne suis pas tendu pour que, au moment où je le fais, toute note technique, par exemple, nous conduise à l’état de méditation. Je vais m’entraîner suffisamment pour qu’à un moment donné, j’arrive à un très haut niveau de concentration. Si je suis en train de faire de la technique en me disant à quel moment je vais méditer, j’ai aucune chance d’y arriver.

 

On va enlever le côté émotionnel et le côté inquiétude. De ce qu’on est en train de réaliser. Et dans ce sens là, je ne dois pas être préoccupé par mon résultat, je dois vouloir le résultat. Je dois mettre en place une intention claire, mais ne pas mettre de tension vis à vis de ce résultat.

 

C’est ce qui va te permettre de mettre des disciplines quotidiennement dans vie, vis à vis de ce qui est important pour toi sans te préoccuper. Par exemple, quelqu’un qui a envie d’écrire un livre, c’est tous les jours et se dire Mon Dieu, quand est ce que j’ai mon livre qui est prêt ? Il ne va pas être productif, il ne va pas lâcher prise. Par contre, s’il dit OK tous les jours, je vais prendre une demi heure, une heure, deux heures, le temps que chacun a conduit là pour écrire et je vais m’y mettre et je vais prendre du plaisir à le faire. Sans savoir quand est ce que je terminerai mon livre, j’ai l’objectif éventuellement que d’ici deux ou trois ans, j’ai mon livre publié. OK, mais au quotidien, son rapport à l’action et l’action pour l’action, il faut prendre. Il faut savoir où on va, mais il faut prendre du plaisir sur le chemin. Pour vivre ça, les techniques qu’on fait sont une rééducation à ça. Nous apprenons, nous réapprenons ce rapport là au même moment.

 

A l’inverse, on a tendance et de faire les choses pour des objectifs ou alors de faire les choses de façon un peu mécanique parce que ça fait partie de notre routine. On m’a dit de faire telle chose, je le fais. J’ai l’habitude de faire telle chose, mais on n’est pas vraiment présent. On n’est pas vraiment en train de la vivre.

 

Il faut mettre une intention, une intention claire de ce qu’on est en train de réaliser, une envie, un dévouement, un ce qu’on est en train de faire, mais laisser les choses se faire. Et dans ce sens-là, il y a un moment où les élèves, quand ils font la respiration, vont sentir un niveau de plaisir extraordinaire. Ça, je le vois chez tous les élèves. Après un certain nombre de mois, je les vois en train de faire la technique et de sourire. Quand je vois celle-là, ils sont en train d’essayer quelque chose de fort. Et tu peux être sûr qu’à ce moment-là, ils sont juste en train de penser à une chose, c’est leur respiration. C’est en train de se dire je vais gagner en gestion du stress, etc. En se délectant de la respiration comme si c’était en train de manger un repas qui leur plaît, un mets délicieux, ils sont en train simplement de respirer, de sentir la respiration.

 

Et ces expériences là répétées de façon très régulière. Vont d’une certaine façon nous éduquer à vivre les choses avec intensité et détente, en même temps à associer le dépassement de soi et le plaisir. 

Exercice

Exercice de méditation

Autre exercice qui, de façon extrêmement intéressante, nous fait ce travail là, c’est l’exercice de méditation. Exercices de méditation, ce n’est autre qu’un exercice de concentration, je pose l’attention sur une chose et essaie de rester concentré dessus. D’une certaine façon, cet exercice-là est une perte de temps. C’est comme si j’offrais mon temps pour rien. Au lieu d’être en train de me concentrer pour faire quelque chose, pour obtenir telle chose, pour travailler, pour passer un moment avec mes amis, etc. Ah non, là, je fais l’exercice pour l’exercice, je prends l’objet de concentration et je me concentre dessus juste pour me concentrer. Et ça, on n’a pas l’habitude de le faire. On a l’habitude d’utiliser la concentration pour quelque chose. Et là, on utilise la concentration juste pour se concentrer et en plus, on enlève l’inquiétude d’atteindre ou pas un haut niveau de concentration.

 

On le fait simplement pour le plaisir de le faire. D’une certaine façon, ça nous donne un rapport au réel ou on est simplement présent. Je ne dis pas qu’on n’a pas d’attentes, on va être présent, on a envie de quelque chose. Mais on ne cherche rien de particulier et il se passe plein de belles choses quand on commence à être capable de développer, de déclencher cette attitude au quotidien. Quand vous êtes avec vos amis, juste pour le plaisir d’être avec eux, se passe des choses extraordinaires. C’est valable avec le conjoint. C’est valable en entreprise quand on est là parce qu’on a vraiment envie d’y être. On a notre attention, mais on attend rien. C’est comme si on ouvrait la possibilité que la magie arrive, que des belles choses se passent dans notre quotidien et d’une certaine façon, pour arriver à un haut niveau de concentration, on a besoin de lâcher prise. Si vous êtes dans l’inquiétude, vous êtes dans le plan émotionnel, donc vous êtes dans l’instabilité émotionnelle. Vous arriverez pas arriver à un niveau plus élevé de concentration parce que l’émotion, la conscience est absorbée par l’émotion.

 

Ça marche aussi dans l’autre sens : plus vous allez réussir à être concentré et être présent juste pour être présent, plus vous allez d’une certaine façon vivre le lâcher prise. Les deux vont fonctionner ensemble et être présents pour être présents nous aide à avoir un rapport au réel ou on laisse les choses se faire et plus on laisse les choses se faire, plus on va atteindre un haut niveau de concentration. C’est ce cercle vertueux qu’on va créer. Lâcher prise nous aide à vivre les techniques. Les techniques nous aident à vivre le lâcher prise.

La conclusion

En conclusion, tout ce qu’on a vu aujourd’hui et que j’ai ouvert beaucoup de sujets et qu’on a vu que la question de lâcher prise, en fait, on a des outils pratiques qui vont entraîner ça, mais ce n’est pas un truc qu’on arrive à changer du jour au lendemain puisque c’est une interprétation du monde. Profondément, elle est liée à l’interprétation du monde, donc un petit guide de ce que vous allez pouvoir faire à partir de maintenant et d’actions que vous pouvez poser.

1. Agir sur le réel pour être de plus en plus en sécurité

Très concrètement, si vous n’avez pas d’argent. Vous ne pourrez pas lâcher prise tant que vous n’aurez pas résolu cette question. Mettez de l’énergie pour travailler sur cette question là. Poser les choses fondamentales, poser la prochaine action déjà pour être moins inquiet. Identifier le problème et poser la prochaine action que vous allez faire dans ce sens là. Et là où vous le verrez déjà. Vous vous détendez davantage, mais tant que vous n’avez pas résolu suffisamment à un niveau basique, cette question là, ce sera très difficile de vous détendre. Donc, la première chose agir sur le réel.

2. Agir sur la perception du réel

On peut agir sur la visualisation. On fait ça. Je vous l’ai appris le mois précédent. On peut agir sur. Notre vécu de différentes choses peut retravailler notre perception du temps, etc. On peut signifier repenser nos différentes actions.

3. S'octroyer du temps et de l'espace

Vous avez besoin d’une certaine façon, que les choses, d’avoir du temps et de l’espace pour vivre ces choses là, si votre routine est trop, vous n’aurez pas le temps de signifier de repenser les choses. Si tout est chronométré à la minute et que vous êtes tout le temps en train de courir à droite à gauche, vous avez besoin de vous octroyer du temps pour faire les choses qui sont les plus importantes pour vous.

 

Vous avez besoin de prioriser ce qui est essentiel pour vous et dernière piste de réflexion, vivre des expériences profondes de plaisirs et de connexion. C’est la meilleure rééducation possible vis à vis de ce sujet. Si vous sentez que vous êtes trop dans la maîtrise, que vous êtes trop, vous avez une vraie question de lâcher prise le chemin du progrès la dedans et de vivre l’opposé, de vivre des moments où vous vous laissez complètement aller. Donc, il faut aller les chercher à ces moments là, il faut les vivre de la façon la plus régulière possible de notre pratique quotidienne qui va vous faire vivre les choses.  À nouveau, une connexion à soi directe, une seule pendant 30 minutes, pendant une heure.

 

On vit simplement d’être connecté à souhaiter prendre du plaisir avec soi même. Et dans ce sens là, ne pas attendre que tout soit parfait pour lâcher prise, c’est-à-dire n’attendez pas que toutes les conditions extérieures soient réunies, elles le seront jamais. Vous n’aurez jamais tous les amis que vous souhaitez. Les conditions professionnelles parfaites, etc. Donc, il faut, il y a une partie aussi d’accepter les conditions, travailler dessus, mais de les accepter. OK, maintenant, je fais de mon mieux, je construis ma vie avec, je sais dans quelle direction je vais, mais maintenant, je laisse quand même les choses se faire naturellement.

 

Je vous remercie pour votre attention et votre présence. Je vous dis à très bientôt

14 jours offerts 

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Je comprends et accepte la procédure d’admission de cette entreprise à laquelle je postule. Je sais que ma demande d’inscription sera soumise à l’approbation du directeur et j’accepte de respecter toute décision prise. Je comprends que pour participer aux activités de DeRose Meditation, je dois être en bonne santé physique et mentale. Je ne dois pas avoir d’incapacité, de déficience, de blessure ou de maladie m’empêchant de faire de l’exercice (actif ou passif) ou qui entraînerait un risque de blessure ou des problèmes de santé suite à la participation aux activités de quelque manière que ce soit.

Je comprends et déclare également que je ne porte aucun problème psychologique, psychiatrique ou neurologique. Il est de ma responsabilité d’informer le directeur de DeRose Meditation de tout changement dans mon état de santé, même temporaire. En participant à toute activité de DeRose Meditation, j’exonère automatiquement de responsabilité cette entité, ses instructeurs, son directeur et en particulier le professeur DeRose, qui n’a aucune affiliation administrative, financière ou autre avec cette entité. Je suis conscient que cette entité est un centre culturel, pas une salle de sport, et ne travaille donc pas avec l’éducation physique ou les activités sportives.

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